D’après ce que je comprends, ce qui rend fragile le dollar,
c’est l’injection massive de billets produits par la FED (environ 600 milliards
à l’automne dernier), qui sont injectés dans l’économie américaine,
artificiellement. Ce caractère artificiel du dollar (planche à billet) -qui ne
correspond pas à une augmentation de production de valeur aux EU- fragilise
aussi leur dette, qui est colossale. D’après l’analyste, si plus personne ne veut
acheter leur dette, les usa se retrouveront au milieu d’un océan de
quasi-faux-billets, et devront quelque peu lâcher la finance, pour se
concentrer sur la production et l’exportation.
J’avais pour ma part alerté une politique il y a deux ou trois ans, sur le
point de la dette usa, mais elle ne m’a pas répondu ; depuis il semble qu’elle
ait eu quelques ennuis avec la justice.
Au sujet de l’injection de dollars par la FED, j’ai alerté plusieurs personnes
en place, par écrit, en pointant l’aspect artificiel de cet argent, qui de
plus, semble-t-il, tend à rejoindre assez massivement la spéculation et les
banques us, et non pas l’investissement productif ou de recherche aux
Etats-Unis.
Le pays usa s’est construit sur une invasion, il faut s’en rappeler ; une
invasion doublée d’une quasi-extermination des populations présentes
précédemment dans le beau paysage, dont c’était le pays. Ce style de politique
ne doit pas s’étendre à la planète entière.
Là où je ne suis pas nécessairement d’accord avec l’analyste, c’est sur sa
condamnation à priori de la « dépense publique » ; car en effet,
l’argent artificiel américain ne sert pas - à ma connaissance- à financer les
dépenses d’Etat (santé, nature, culture, solidarité, emploi, éducation, recherche etc.), mais principalement à faire mousser en quelque sorte le
système financier. On ne peut appeler « dépenses publiques » le fait de
renflouer les banques et les spéculateurs. Et beaucoup ont souligné avec raison
que le fait que les banques -improductives et sans intérêt général- gagnent les
intérêts des dettes d’Etat dont elles profitent (en europe, article 104 de
maastricht) n’est une bonne chose pour personne, sauf pour ces institutions,
mais pas du tout pour le bien public, ni l’intérêt général, bien au contraire.
nb : l’article 104 interdit aux institutions bancaires européennes de prêter aux Etats. Par conséquent, les Etats sont forcés -dans le système actuel- d’emprunter dans le privé, qui prospère sur leurs dettes, et fait la loi sans assumer le dit bien public et intérêt général.