Pour tout dire je ne suis même pas sur qu’en cas de vrai risque de vote pour une vraie opposition, on n’ait pas droit à des « irrégularités ».
N’oublions pas qu’un coup d’État a eu lieu qui a imposé le traité de Lisbonne contre le vote démocratique. Il est désormais interdit de choisir une autre politique que la politique libérale... la démocratie n’existe donc plus puisque le choix politique n’est plus possible. D’ailleurs peut-on parler de légitimité pour ceux qui ont fait ce coup d’Etat ? Il n’y a pas que la majorité, à ce niveau là l’État a montré qu’il était contre son peuple, alors parler encore de démocratie, c’est rêver éveillé.
Ce qui est marrant c’est que si le Président à nié le pouvoir et la légitimité du vote populaire avec ce traité de Lisbonne, il nie de fait sa propre légitimité, puisque c’est de là qu’elle lui vient. Il pense donc avoir « pris » le pouvoir et non pas l’avoir mérité ou se l’être fait confier puisqu’il ne reconnait pas au peuple le droit de choisir... Donc de son point de vue, il se croit lui-même illégitime au fond de lui. Intéressant n’est-ce pas ?
Si la dictature passe par dessus un referendum, c’est bien que le vote est inutile, et cela officiellement. Les cantonales ont très souvent bénéficié à la gauche ? Alors on les supprimes et personne ne peut s’y opposer puisqu’il n’y a pas d’opposition. A l’heure actuelle il est en fait impossible de refuser un caprice présidentiel car il n’y a plus du tout de contre pouvoir.
En effet avec les législatives collées aux présidentielles, on a abouti de fait, à une fusion entre l’exécutif et le législatif signifiant la fin de la séparation des pouvoirs. Quand en plus on sait que la justice est affiliée au gouvernement et ne fait ne fait de toute façon qu’appliquer les lois votées par le parlement aux ordres...
En tout cas je n’ai jamais entendu parler de démocratie là où exécutif et législatif sont aux mains d’une seule personne, à part les démocraties populaires du bloc soviétique peut-être.