• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de JL

sur La valeur de l'Homme, une erreur de calcul capitaliste


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Francis, agnotologue JL 30 mars 2011 10:43

« Imaginons, si vous le voulez bien, que le « capitaliste » ne cherche à aucun moment à donner une valeur à l’homme mais à son travail dans un contexte donné. » (kaplan)

Le capitaliste n’est pas un bienfaiteur de l’humanité, ça se saurait !

Comme je l’ai écrit plus haut, les deux piliers de l’entreprise capitaliste en régime productiviste - produire plus que nécéssaire, dans le seul but de faire du profit - sont, d’une part, la captation de la plus value du travail, d’autre part, la transformation des patrimoines collectifs en patrimoines privés.

Il est clair que les deux facteurs de profit seront, d’une part l’importance de la captation de la plus value sur le travail, d’autre part la modicité du coût à payer pour la captation-destruction des patrimoines collectifs.

Par exemple, une multinationale qui extrait du minerai en Afrique fera une excellente affaire en profitant de la présence d’un pouvoir colonial qui lui permettra de ne pas payer ces ressources à leur juste prix ; de ne pas être inquiétée par des revendications locales, lesquelles seront réglées par le pouvoir militaire local inféodé ou envoyé par la métropole. Et de ne rien payer pour ce service rendu à l’insu du plein gré des métropolitains à qui l’on racontera que nos armées sont là-bas pour y installer nos valeurs délmocratiques et empêcher les vilains dictateurs de génocider leurs peuples. 

Autre exemple de pillage de patrimoines collectifs, l’utilisation gratuite d’infrastructures, à l’instar d’un passager clandestin, par le fait d’exonérations fiscales obtenues par le chantage à l’emploi, quand ce n’est pas des subventions.

Enfin, en vendant des objets inutiles et prématurément obsolète, l’entreprise ne contribue à aucune augmentation de patrimoine individuels modestes susceptibles de s’accumuler, mais crée au contraire, des patrimoines individuels considérables qui en s’accumulant progressent de manière exponetielle.

Bref, l’entreprise capitaliste dans un système productiviste est une formidable machine à créer de l’inégalité. Pour mettre fin à la spirale infernale, il faut réhabiliter l’impôt sur les sociétés. Pour cela il faut en finir avec la théorie de libre échange, de la globalisation libérale.

Mais pour y arriver, il faut mettre dehors les néolibéraux que sont en France, Sarkozy, et en GB, David Cameron surnommé l’homme de fer en hommage à Margareth Tatcher, sa mère spirituelle.

Il faut mettre fin à la globalisation libérale : le libre échange enrichit les riches et appauvrit les pauvres : le libre échange est l’idéologie des riches aussi surement que le marxisme est l’idéologie des pauvres.


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès