A noter que vous auriez dû parler de l’intégralité des enquêtes citées dans le document en lien, et qui montre que votre article est totalemnt biaisé. En réalité, ce que disent certains professionnels de santé est leurs doutes quant à certaines vaccinations (contre l’hépatire B notamment, suite à certaines controverses), mais pas leurs doutes quant à la vaccination en général, qu’ils considèrent comme indispensable et efficace :
Du côté des professionnels de santé, d’après le Baromètre
santé médecins/pharmaciens 2003 8, les médecins généralistes tout
comme les pharmaciens sont très majoritairement favorables à la vaccination
(97%desmédecins et 97%des pharmaciens). L’enquêteNicolle6,
2006, confirme que la grandemajorité desmédecins (96%desmédecins
généralistes et 98%des pédiatres) reconnaît l’importance de l’immunité
collective qu’apporte la vaccination. En revanche, cette enquête signale
que lesmédecins semblentmal apprécier les connaissances et les attentes
de leurs patients sur les vaccinations. 58%desmédecins généralistes et
54 % des pédiatres pensent que les patients (ou les parents de leurs
patients) perçoivent cette immunité comme peu importante. Pourtant,
95%des Français considèrent qu’il est important d’« éviter de transmettre
un microbe » en se faisant vacciner.
D’autre part, en 2005, une étude9 auprès d’un échantillon représentatif
de 400médecins généralistes et pédiatresmontrait qu’unemajorité d’entre
eux (58 %) se posait des questions sur l’opportunité de certains vaccins
donnés aux enfants et 31%faisaient part de leurs craintes par rapport à
la sécurité de ces produits.
L’interprétation de ces données montre donc une réalité complexe. Si
l’adhésion de la population à la vaccination reste globalement bonne,
plusieurs témoins indiquent que s’installe depuis une dizaine d’années,
à bas bruit, un questionnement autour de la politique vaccinale, peut-être
plus du côté desmédecins que de la population. Pour certains auteurs 5-10,
une diminution de la confiance dans la vaccination contre l’hépatite B
parmi les médecins et la population aurait pu fragiliser les certitudes
vis-à-vis de la vaccination en général et de certains vaccins en particulier.
Pour ces auteurs, le malaise tiendrait également des différentes crises
de sécurité sanitaire, des changements fréquents dans le calendrier
vaccinal ainsi que du nombre important de vaccins à administrer aux
nourrissons.