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Commentaire de Voltaire

sur Ce que les médecins pensent de la vaccination : l'enquête-choc, non publiée, de l'INPES


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Voltaire Voltaire 31 mars 2011 12:10

A noter que vous auriez dû parler de l’intégralité des enquêtes citées dans le document en lien, et qui montre que votre article est totalemnt biaisé. En réalité, ce que disent certains professionnels de santé est leurs doutes quant à certaines vaccinations (contre l’hépatire B notamment, suite à certaines controverses), mais pas leurs doutes quant à la vaccination en général, qu’ils considèrent comme indispensable et efficace :

Du côté des professionnels de santé, d’après le Baromètre

santé médecins/pharmaciens 2003 8, les médecins généralistes tout

comme les pharmaciens sont très majoritairement favorables à la vaccination

(97%desmédecins et 97%des pharmaciens). L’enquêteNicolle6,

2006, confirme que la grandemajorité desmédecins (96%desmédecins

généralistes et 98%des pédiatres) reconnaît l’importance de l’immunité

collective qu’apporte la vaccination. En revanche, cette enquête signale

que lesmédecins semblentmal apprécier les connaissances et les attentes

de leurs patients sur les vaccinations. 58%desmédecins généralistes et

54 % des pédiatres pensent que les patients (ou les parents de leurs

patients) perçoivent cette immunité comme peu importante. Pourtant,

95%des Français considèrent qu’il est important d’« éviter de transmettre

un microbe » en se faisant vacciner.

D’autre part, en 2005, une étude9 auprès d’un échantillon représentatif

de 400médecins généralistes et pédiatresmontrait qu’unemajorité d’entre

eux (58 %) se posait des questions sur l’opportunité de certains vaccins

donnés aux enfants et 31%faisaient part de leurs craintes par rapport à

la sécurité de ces produits.

L’interprétation de ces données montre donc une réalité complexe. Si

l’adhésion de la population à la vaccination reste globalement bonne,

plusieurs témoins indiquent que s’installe depuis une dizaine d’années,

à bas bruit, un questionnement autour de la politique vaccinale, peut-être

plus du côté desmédecins que de la population. Pour certains auteurs 5-10,

une diminution de la confiance dans la vaccination contre l’hépatite B

parmi les médecins et la population aurait pu fragiliser les certitudes

vis-à-vis de la vaccination en général et de certains vaccins en particulier.

Pour ces auteurs, le malaise tiendrait également des différentes crises

de sécurité sanitaire, des changements fréquents dans le calendrier

vaccinal ainsi que du nombre important de vaccins à administrer aux

nourrissons.

 


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