« Sinon sur la dangerosité des vaccins, si vous n’avez pas fait de mauvaise réaction la première fois vous n’en ferais pas la seconde ;) 3 piqûres de ROR dans une vie, c’est pas la mort. » dixit Ulysse.
La encore, cette affirmation est une contre-vérité scientifique totale.
Au contraire, à chaque dose de vaccin, il existe un risque. L’auteur confond sans doute les réactions de types allergiques (les seules que les médecins connaissent car ce sont les seules que l’on daigne leur enseigner !) avec toute la palette d’autres réactions. Ainsi, des gens peuvent faire un grave purpura thrombocytopénique après une deuxième dose et pas forcément après une première,
Des réactions sévères, dues à des phénomènes de « complexes immuns » surviennent par exemple surtout chez des gens déjà vaccinés qu’on revaccine. Ainsi, plus le taux d’anticorps résiduels contre le tétanos, dûs à une précédente vaccination sont élevés, plus la vaccination de rappel entraînera un grand risque d’effet secondaire (vascularite, arthrite etc). Les effets graves des vaccins, incluant le décès ou des cas de mort subite surviennent souvent après la deuxième dose de vaccin, pas forcément la première.
Le problème du cercle vicieux des rappels c’est que ce n’est pas juste « 3 Doses de ROR dans une vie » c’est aussi des dizaines et des dizaines d’autres valences, tout au long de la vie, les vaccins annuels contre la grippe, les rappels de ceci ou cela, les vaccins du voyage. Et si, cette survaccination peut entraîner des maladies graves, très lourdes de conséquences et surtout très chères pour la collectivité sur le plan financier.
« Je suis d’une famille de médecin et aucun n’a encore vu un cas de complication grave suite à une vaccination. » dixit Ulysse
Cette affirmation mérite d’être prise avec beaucoup de prudence car :
- les médecins ne sont pas formés à reconnaître les effets des vaccins, en gravité et en fréquence et donc il existe une sous-estimation notoire (seuls 1 à 10% des effets sont réellement rapportés d’après les données médicales)
- Comme expliqué dans le British Medical Journal par le Pr Georges Dick en 1971 : « Les médecins sont peu disposés à attribuer un décès ou une complication à une méthode qu’ils ont eux-mêmes recommandée et en laquelle ils croient. »
- les médecins ne peuvent pas facilement avouer qu’un vaccin a causé du tort pour des questions de responsabilité civile et d’assurance. (craintes de poursuites de la part des patients)