Bonjour à l’auteur.
Vous écrivez :
" Ma séquence préférée est celle où l’on voit une canalisation fuir, et
un zozo explique que le délégataire ne répare pas la fuite, parce que de
toute manière l’eau est facturée. Stop. Arrêt sur image. C’est bien
entendu complètement faux, puisque, pour quiconque a déjà eu une facture
d’eau à payer, c’est bien au compteur du consommateur qu’est calculée
la consommation facturée (donc après la fuite), et non pas à la sortie
de l’usine. Comment une telle énormité peut-elle passer dans un
reportage à large diffusion ? Mystère et boule(tte) de gomme !"
Hum.. Le producteur facture effectivement la totalité de ce qui sort de chez lui réparti sur la somme de ce qui arrive chez vous. Comme vous aimez la base 10, imaginez qu’il sort 1000 l de la station de production qui sont envoyés dans les tuyaux auxquels sont connectés 10 abonnés . Il y a une perte de 900 l par les fuites d’adductions d’eau situées avant les compteurs particuliers (oui, c’est beaucoup et pas représentatif ;o). Il arrive alors que 100 l réparti sur les 10 abonnés. La somme de ce qu’ils paieront correspondra au prix de 1000 l que doit recevoir le producteur. La facture des utilisateurs est donc multipliée par 10 par rapport à un système sans fuites. Dans les 2 cas le producteur ne perd rien.
De la même façon que nous payons l’électricité perdue par effet joule dans les câbles de distribution (sauf que ça on ne sait pas bien le limiter si ce n’est augmenter la tension, mais ça génère d’autre problèmes)
Sinon il y a des bons trucs dans votre article, mais je dirais qu’il n’y a pas que le journalisme classique qui peut être mis en question. (et je ne m’en prive pas ;o)
Sans rancunes
Mitra