Du journalisme citoyen au cinquième pouvoir : que pouvons-nous faire ensemble ?
par La Taverne des Poètes (IP:xxx.x11.160.106) le 8 janvier 2007 à 01H23
« Belle envolée lyrique Demian. Mais vous faites erreur sur le fond. Il est tactiquement inopportun d’organiser cette conférence en période chaude électorale. Agoravox y viendrait jouer un rôle de »lobby". Son illégitimité et son opportunisme seraient pointés du doigt par ses lecteurs. (Voir ma réponse à Céline Ertalif)
La précipitation n’est pas bonne conseillère non plus. Il y a un problème de légitimité à régler au préalable."
Commentaire de cette citation :
Que soit en période électorale ou non, je ne vois pas en quoi le désir de se regrouper de façon affichée est inopportun. Le jeu républicain et démocratique de l’élection de représentants n’interdit en rien qu’en parallèle et à côté, se constitue un collectif de personnes désirant approfondir leurs sujets de communication et s’accorder sur certains points.
La condition est que ces personnes respectent le jeu démocratique classique et qu’elles soient une force d’analyse et de propositions dont la positivité concourt au renforcement du respect de toutes les personnes humaines et de leurs droits et devoirs (sachant qu’elles existent dans un environnement naturel mais aussi historique, géographique, économique et pluriculturel).
La légitimité et l’opportunisme d’une telle association ne pourront bien sûr venir que du nombre de participants signataires d’une éventuelle charte commune, de la pertinence des propositions et des engagements que cette charte contiendra et de la validité des actes individuels et collectifs qu’elle entraînera.
Quand à votre peur du lobbying, c’est monnaie courante à Bruxelles, à Paris et ailleurs et c’est l’habitude auprès de nombreuses commissions locales, nationales ou internationales. Doit-on être contre ce fait si son but est de dénoncer les effets pervers de celui-ci !!!
C’est toujours pareil, ce ne sont pas les moyens qui sont primordiaux mais les objectifs. Quand les moyens sont valorisés sans que soient énoncés clairement le ou les buts, ne faut-il pas se demander à qui la situation profit ?
Je vous accorde qu’il ne faut se précipiter mais notre liberté de penser ou d’agir (dont vous parlez dans vos post) ne doit, me semble-t-il, en rien être censurer ou limiter par tel ou tel évènement en cours.
Didier LESCAUDRON