D’accord sur votre commentaire sur les médias mais epapel a un point en indiquant que les risques d’agressions (pas de crime) sont plus importants.
En effet, ce n’est pas la peine de connaître la victime d’un crime pour ressentir l’insécurité : si vous avez été attaqué pour prendre votre portable, si votre domicile a fait l’objet d’un cambriolage ou si vous vous êtes fait voler votre voiture, croyez moi, vous devenez sensible à l’insécurité. Encore une fois, le mot important est « ressentir ».
Il me semble par ailleurs que votre formule de calcul demande à être revue : s’il y a 3810 crimes par an pour une population de 65 000 000 d’habitants, cela veut dire que nous avons chaque année de notre vie 3810 / 65 000 000 = 0,0059% risque d’être victime d’un crime ou à l’inverse 99,9941% chance de ne pas être victime d’un crime cette année. Comme nous « rejouons » cette probabilité chaque année, la probabilité sur une vie de 81,5 ans est de 99,9941% puissance 81,5 soit 99,52% de ne jamais être victime de crime. Comme vous le dîtes, il y a peu de chance d’être concerné. Par contre, le risque d’agression avec la même formule et les chiffres de epapel fait tomber le risque de ne pas être agressé à 76,42%.
C’est pour cela que des démagogues arrivent à surfer sur le sentiment d’insécurité. Ils montent en épingle des crimes -qui concernent peu de monde, vous avez entièrement raison- mais utilisent un terreau « fertilisé » par l’ensemble des délits.