Mais si on va y arriver :
Vous écrivez :
1) Le délégataire
laisse fuire (au lieu de « il ne se bouscule pas pour réparer » ou "il ne
s’acquitte pas du taux de remplacement de 1% par an du réseau de
distribution« )
Ma réponse : énormément de contrats incluent des délais d’intervention, par exemple, bordeaux, on doit réparer une fuite en moins de deux heures. Je ne sais pas sinon où vous avez été péché le taux de renouvellement, il est variable d’un contrat à l’autre et dépend de beaucoup de paramètres (dont l’état du réseau au moment où le délégataire le récupère notamment). Une fuite est toujours gérée comme une urgence (que ce soit en régie ou en dsp), si vous pensez le contraire, vous vous trompez.
2) Il facture la totalité de l’eau perdue (au lieu de »il en facture indirectement une partie« )
Ma réponse : ni l’un ni l’autre, les tarifs sont renégociés tous les 5 ans avec les collectivités, vous pensez sincèrement qu’il peut comme ça ni vu ni connu ajouter ses pertes sur la facture d’eau (dans tous les cas, s’il laisse fuire le réseau, il a 5 ans à attendre pour se refaire, ce qui ne paraît pas très malin d’un point de vue économique), donc là encore vous vous trompez.
3) Dans tous les cas ( au lieu de »mais ce n’est pas toujours comme ça« )
Ma réponse : ça dépend à quoi vous faites allusion
Je ne défends pas les »vendeurs" d’eau, je pense qu’il y aurait beaucoup à dire de leur gestion, et il y aurait beaucoup à dire sur la privatisation d’un tel service public. Par contre, ce que je sais c’est que débattre de cela avec des idées fausses au départ n’aide pas le combat.
a+ et merci pour la discussion