L’euro et le dollar ont perdu de la valeur du fait de l’inflation, qui a aussi stimule artificiellement les indices, et rencherit le franc suisse, malgre la politique laxiste de la BNS et ses interventions sur les changes.
Le 3 mars 2011, la BNS communique qu’elle a enregistré une perte
consolidée de 19 170,8 millions de francs en 2010, après avoir réalisé un
bénéfice de 9 955 millions en 2009. Une fois encore, l’évolution des cours
de change, en particulier la hausse sensible du franc dans les derniers jours
de l’exercice a, de loin, eu l’impact le plus fort sur le résultat annuel.
La Banque nationale suisse poursuit sa politique
monétaire expansionniste.
Les masses monétaires M1, M2 et M3 se sont
accrues vigoureusement depuis l’automne 2008,
malgré le fléchissement du multiplicateur monétaire
(voir graphique 5.11). En février 2011, l’agrégat M1
(numéraire en circulation, dépôts à vue et comptes
de transactions) dépassait de 9,2% son niveau
du mois correspondant de l’année précédente.
Le multiplicateur monétaire montre dans quelle
mesure les banques peuvent multiplier la quantité
de monnaie dans le public en accordant des crédits
sur la base des disponibilités qu’elles détiennent.
source : rapport trimestriel de la Banque Nationale Suisse Mars 2011
Elle poursuit sa politique inflationniste via l’effet de levier des banques commerciales et resorbe une partie de ses propres emissions. Malgre cela, la suisse peine a suivre nos devaluations.
Plutot que de les faire rejoindre l’euro on ferait mieux de tirer la sonnette d’alarme, car le reveil sera brutal.