Peter Dale Scott apporte un éclairage nouveau et indispensable à la dérive des USA du Mc Cathisme pataud des années 50 la montée en puissance d’une structure de pouvoir permanente de plus en plus sophistiquée réduisant la présidence des USA à une rôle de façade dont l’alternance n’a plus prise sur un agenda politique qui échappe aux contres pouvoirs démocratiques.
Il faut absolument lire ce livre rigoureusement documenté qui montre la radicalisation progressive de cet « Etat profond » et l’accélération du processus de déstructuration des institutions démocratique à partir de l’assassinat de Kennedy jusqu’au coup du 11/9qui a permis l’instauration de l’état d’urgence aux USA et la relégation de la constitution.
Il est aussi extrêmement éclairant sur les liens étroits entre les équipes qui ont mené ces événements et le groupe Bidelgerg ainsi que la commission trilatérale.
Peter Dale Scott met d’une façon aussi claire que possible l’évolution du régime des USA avec l’évolution du monde.
En particulier le recul simultané de la souveraineté populaire aux USA et dans l’UE, avec la même prévalence des mêmes cercles d’influence dans ce phénomène, le président de l’UE, Herrman Von Rompuy, pour ne prendre qu’un exemple, étant un membre à la fois de Bilderberg et de la Trilatérale.
Il est aussi important de prendre conscience que le durcissement politique visant à restreindre la souveraineté populaire et à mettre en place des régimes d’état d’urgence coïncide avec une phase particulière de l’histoire de l’industrie et de la finance :
L’ère de la productivité et de la croissance touche à sa fin à cause de l’impossibilité de faire croitre d’avantage la production de minerais et d’hydrocarbures dans les années qui viennent.
Ce phénomène de surenchérissement des matières premières, principalement dues au Peak Oil, mais pas uniquement, a été modélisé depuis les années 1970 par des bureaux d’études stratégiques qui ont prédit des phases de crise sociale et de chaos importantes occasionnées par l’effondrement du mode de vie occidental et en particulier de l’American Dream.
Sachant cela on comprends que le dépeçage de plus en plus vorace des industries par l’élite financière depuis les années 1990 ne constitue finalement qu’une gigantesque prise de bénéfice anticipant la fin de la prospérité industrielle.
Depuis 20 ans le discours sur le néo-libéralisme et le libre échange ne servait que de cache-sexe idéologique à ce retrait massif des investissements financiers du secteur industriel et des cohortes de misère sociale qu’il provoque.
La phase de chaos s’approchant, on voit les USA et l’UE se doter d’un arsenal de moyens et de réglementations « anti-terroristes » permettant de maintenir l’ordre lors de la phase chaotique de la crise en contrôlant les médias, les communications, en réprimant les manifestations, en arrêtant et en parquant les dissidents sans avoir à s’encombrer de leurs droits individuels.
En bon disciples de la théorie du choc, les promoteur de cet agenda politique font avancer les échéances à coup de chocs médiatiques qui rendent les foules apeurées incapables de se ressaisir et d’analyser la situation.
Au choc du « terrorisme mondial » a succédé celui de la « crise financière mondiale » que sera bientot suivi du choc de la « crise monétaire mondiale ».
Chacun a été dépeint par les médias main-stream à la façon d’un mauvais James Bond, un super vilain (Oussama Ben Ladden ou Bernard Madoff) met en péril le monde entier parce qu’il est super méchant et super puissant.
Heureusement l’action concertée des leaders du monde libre et démocratique peut nous sauver du gigantesque péril qui se dresse dans nos écrans de TV mais la solution miraculeuse ne peut venir que si nous nous résolvons à leur faire confiance et les débarrasser de tous les gardes-fous démocratiques qui les empêchent d’agir pour notre bien.
Ainsi les effets du véritable choc, celui du pic pétrolier, passent pour des conséquences et non pour ce qu’ils sont : les cause de la crise mondiale actuelle.
Alors au point où nous en sommes, il faut s’interroger : Où nous mène cette élite globaliste ?
Je ne parles pas seulement de la réorganisation du système monétaire mondial, de l’unification trans-atlantique ou de la gouvernance mondiale.
La véritable question est : quel sera le sort des simples individus dans le monde qui se présente ?
Jacques Attali nous paye de bon mots et nous promet un "gouvernement démocratique du monde dépassant les intérêts des nations, y compris les plus puissantes, gérant le monde dans sa totalité, dans le temps et dans l’espace.« en assortissant cette optimisme béat d’une menace aux imbéciles qui ne s’y rattacheraient pas assez tôt :
»Un tel gouvernement existera un jour. Après un désastre, ou en lieu et place de lui."
Voilà donc le deal : Acceptez le gouvernement de l’élite globaliste maintenant avant que l’apocalypse ne vous ne vous l’impose...
En d’autres termes, brulez Athènes et adorez Rome.
Personnellement je préfére Périclès à César car il n’y a de démocratie que locale et que plus grand est l’empire, plus il est tyrannique.
12/11 19:06 - joelim
12/11 18:48 - joelim
Oui, le pouvoir absolu mène inexorablement au fascisme. Les hommes ne sont que des pantins (...)
12/11 18:34 - joelim
Zappa avait raison dès 88 (en plus de faire une musique d’une remarquable finesse).Je (...)
10/04 11:12 - yvesduc
09/04 00:40 - Freedomfighter38
09/04 00:26 - Freedomfighter38
La personne ayant le mieux parlé de ce livre jusqu’à présent est d’après moi le (...)
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