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Commentaire de Pierre29

sur Fukushima, la fuite en avant


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Pierre29 Pierre29 11 avril 2011 16:44

"Dans le monde, il semble qu’un gros étouffoir ait été mis en place afin que l’on parle le moins possible de la situation japonaise, mais le silence n’empêche pas le danger.« 
Comme plusieurs des personnes ayant laissé des commentaires, c’est également ma plus grosse crainte »qu’on fasse comme si tout allait bien", comme si les choses allaient se régler d’elles-même sans qu’on prenne les mesures draconiennes qui s’imposent qui risqueraient d’être interprétées pour ce qu’elles sont en fait : un désaveu complet et sans appel du choix du nucléaire. Mais, non surtout pas assumer la responsabilité de ce qui arrive, fuir en avant mais jusqu’où ? Y-a-t-il une limite possible à la folie humaine ?
Malheureusement, le plus grand danger, je le crains, n’est pas encore pour aujourd’hui, mais dans un mois, dans 6 mois, dans un an, dans 10 ans quand on aura réussi à saturer les consciences par des pseudo infos...
Le réveil aura-t-il lieu avant la catastrophe. Nous sommes nombreux à vouloir y croire. Mais nul doute que cela demande du courage face à l’inertie et au déni.
Merci pour cet article et la persévérance de l’auteur. Il faut du temps en effet pour que les consciences s’éveillent.
Il m’arrive de souhaiter que la centrale de Fukushima saute vraiment une bonne fois pour toutes comme une bombe pour qu’enfin la vérité éclate. Mais heureusement, non, ça ne marchera pas comme ça. Il reste à accepter que les choses se passent comme elles sont en conservant la lucidité, en poursuivant sans relâche l’échange et la confrontation avec tous ceux et celles pour qui le nucléaire est un danger comme les autres se permettant de le comparer au nombre de morts sur les routes, aux victimes directes ou indirectes des centrales au charbon... Il y a aussi ceux et celles qui minimisent le volume des déchets... On en est à discuter si ça occupe la taille de 10 ou 50 piscines olympiques...
L’expérience de Brennilis est à elle seule une mine de leçons à lire et à relire :
http://seaus.free.fr/spip.php?article171
http://img.geocaching.com/cache/log/1dc35740-f03f-42f9-b650-c8eb91a07325.jpg
http://img.geocaching.com/cache/log/508c217d-1681-428f-8a1b-b41a1bb4e27d.jpg
http://img.geocaching.com/cache/log/a6ffed30-a536-4764-a653-9b52d80a2bb6.jpg
http://img.geocaching.com/cache/log/60596e50-3526-4d43-9901-274c5660d8cc.jpg
Après toute une nuit à marcher le long du circuit du Yeun en Bretagne, une impression indéfinissable nous saisit quand nous passons à proximité de la centrale de Brennilis.
Nous en avons vraiment mal au ventre avec une sensation de quelque chose de mortifère et de lugubre qui vient rompre avec l’insouciance et la grâce de notre magnifique périple nocturne.
Nous ne pouvons nous empêcher d’avoir une pensée toute particulière pour toutes les victimes du tsunami au Japon et du désastre nucléaire de Fukushima.
Rappelons tout de même pour mémoire que le chantier de démantèlement de la centrale nucléaire de Brennilis devait être un modèle du genre. Son démarrage avait donné lieu à moultes visites guidées. En fait de modèle, c’est un extraordinaire et dangereux bricolage qu’ont découvert les agents de l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) : fûts corrodés, déchets nucléaires mal enregistrés, locaux sensibles ouverts au tout-venant, taux de radioactivité sous-estimés...
On garde de la Bretagne le souvenir de Plogoff et on oublie parfois que l’une des premières centrales nucléaires françaises a été implantée dans le Finistère : à Brennilis, au coeur des Monts d’Arrée.


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