De toute façon, le risque est là,et l’accident japonais est là pour nous le rappeler.
Mais il est présent partout.
Avec ce genre de raisonnement vous ne prendrez plus jamais un avion.
Et le risque nucléaire est certes particulier, mais pas plus que l’usage incontrôlé des antibiotiques, qui à terme risque un jour de nous faire entrer dans l’épidémie du siècle.Et ce n’est pas un danger illusoire, il y a quelques années, un passager d’un vol ayant atterri à J. Fitgerald, a mobilisé toutes les instances sanitaires et le FBI pour retracer toutes les personnes ayant eu un contact avec ce malade décédé rapidement.
Faut-il se passer des antibiotiques ?
Il y a une île anglaise en mer d’Irlande où personne n’a plus remis les pieds depuis les années 40.
Le progrès n’est pas univoque.
Voyez les OGM, capables de diminuer la pression des pesticides, mais au prix d’autres dangers potentiels.
Concernant le nucléaire, je suis parfaitement d’accord que l’on peut s’en passer.
Peut-on se passer de la recherche sur le nucléaire ?
Soit on accepte de laisser libre cours à la recherche,soit on détermine des domaines interdits, mais alors sur quelle base,sinon ses propres convictions.
L’accident de Deepwater a mobilisé ici pendant des semaines les harpies du catastrophisme.Que reste-t-il de tous ces scénarios de’ malheur ? Fallait-il se passer des gisements en eau profonde ?
Dans tous les domaines, la technologie nous ouvre d’autres possibilités... et d’autres dangers.Appliquer le principe de précaution ,c’est faire sans doute l’impasse sur des progrès insoupçonnés.