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Commentaire de Raphaël Zacharie de Izarra

sur Silvio Berlusconi renversé par Giuseppe Verdi


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Raphaël Zacharie de Izarra Raphaël Zacharie de Izarra 13 avril 2011 22:04

Un étrange autochtone

Il vient du fond des âges, nourri de légendes, abreuvé de vins, héritier du vent de la liberté, du pain de l’esprit, du poids des mots. Et de la légèreté d’être. Son luth chante le blé des champs et la boue des tranchées. Ses idées sont folles, lumineuses, toujours nouvelles. Il se brouille avec ses frères, s’accorde avec les étoiles, se réconcilie sous un tonneau. Il aime les grecs, les dieux romains, le cochon.

Serviteur de l’amour, il honore sa femme, ses maîtresses, viole les règlements. Mais respecte le code pénal.

Créatif, inventif, résistant, il défie la loi des tyrans comme celle de la pesanteur. Ses ailes sont de plume, ses rêves de plomb, ses idées de velours.

Il est pleutre, fier, courageux, minable, hautain, éduqué, mal-élevé, distingué, rebelle, meuglant... Ses pieds puent le fromage, sa tête sent le laurier, sa langue est d’oc, d’oïl, de gouaille ou de veau.

Il pullule dans notre pays, rayonne dans le monde, ennui ses voisins de palier.

C’est un foutu français.

Raphaël Zacharie de IZARRA

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