Il a raison, Mélenchon : l’exécutif, totalement discrédité par une politique clanique et des agressions antisociales, en est réduit à utiliser des expédients nauséabonds pour essayer de sauver ce qui peut l’être en terme électoral à l’issue du mandat le plus calamiteux de la Ve République.
Évident.
On peut y ajouter l’absence totale de mesures de protectionnisme réclamées par une grande majorité de pays européens contre les attaques perpétrées par les marchés financiers et les banques contre les états, l’asservissement aux puissances financières, la catastrophique politique étrangère, la faillite totale de la diplomatie ; dieu sait qu’il y en a des choses à faire oublier, dans cette course vers la chasse aux sorcières et le maccharthysme le plus xénophobe et anti-français de toute la Vème République.
Merci à Mélenchon de dire (enfin), les choses que les médias aux ordres se font un devoir d’esquiver.
Quant à Sainte Narine, la présentation du volet « économique » du programme du FN signe définitivement l’imposture d’un parti fourre-tout, essayant de raccrocher toutes les branches possibles pour se donner des airs de « social », quand il ne fait, lui aussi, que diviser, alors que la France a tant besoin de rassembler tout son peuple pour lutter contre son oppression, la démolition et la privatisation de son pays.
Zappons la présidentielle ; ce sera la peste ou le choléra ; et élisons les députés susceptibles de porter un réel changement.