« j’avoue qu’il est sûrement plus compétent que moi sur le sujet. »
il n’a jamais enseigné l’histoire et a été viré de l« Education Nationale par un décret de Bayrou, après la découverte dans son ordi de travail du dossier sur Oradour sur Glane.
il n’a AUCUNE compétence historique, et n’a fait aucune recherche sur le sujet.
Pas plus de compétence sur la MILICE ; dont il a signé un texte en faisant aussi l’apologie.
exemple de propos INFECT de Reynouard :
»Ce long rappel démontre que la Milice n’avait pas été créée pour tuer. Au départ, elle devait uniquement soutenir la Révolution nationale par une action sociale sur le terrain. Si, par la suite, elle a versé du sang, ce fut pour répondre aux frappes de la Résistance«
tout historien digne de ce nom réfute cette version arrangée de l’histoire, qui est de l’ordre du gamin de 4 ans u type »c’est pas moi qui ait commencé« .. Reynouard est avant tout RIDICULE historiquement. Il a osé s’en prendre à Lucie Aubrac sur le cas d’Oradour : ne serait-ce que pour ça, il devrait encore être au cachot : »Je ne m’étendrai pas sur le caractère mensonger de la thèse officielle concernant Oradour« ... a-t-il écrit, cela mérite bien pire que ce qu’il a eu comme jugement ! Historiquement, il est comme lePen, en parlant par exemple de »dans certaines régions, des gens ont pu vivre tranquillement".. c’est exactement le propos de lePen comme quoi l’occupation n’était pas si grave que ça. Les fusillés du Mt Valérien le remercient, je suppose : tous ses propos sont ABJECTS, et on ne peut les laisser passer, ici comme ailleurs !
ce que ne VEUT pas Reynouard, c’est qu’on écrive ceci :
La Milice française, souvent appelée simplement Milice, fut une organisation politique et paramilitaire française créée le 30 janvier 1943 par le gouvernement de Vichy pour lutter contre le « terrorisme » (c’est-à-dire contre la Résistance). Supplétifs de la Gestapo et des autres forces allemandes, les miliciens participèrent aussi à la traque des Juifs, des réfractaires au STO et de tous les déviants dénoncés par le régime et la population. C’était aussi la police politique et une force de maintien de l’ordre du régime de Vichy.
Le chef officiel de la Milice était Pierre Laval, Chef du gouvernement, mais le véritable responsable de ses opérations était son secrétaire général, Joseph Darnand, fondateur duService d’ordre légionnaire (SOL), précurseur de la Milice française.
Organisation de type fasciste, elle se voulait un mouvement révolutionnaire, à la fois « anti » : antirépublicain, antisémite, anticommuniste, anticapitaliste, et « pour » : pour le nationalisme et l’autoritarisme. Elle sembla avoir ambitionné de devenir l’équivalent d’unparti unique de l’État français. Sa montée en puissance marqua en tout cas, selon Robert Paxton et Stanley Hoffmann, la fascisation finale du Régime de Vichy.
Comme les nazis, les miliciens usaient couramment de la délation, de la torture, desrafles, des exécutions sommaires et arbitraires, voire de massacres. Leur pratique systématique de la violence et leurs nombreuses exactions, tout comme leurcollaborationisme jusqu’au-boutiste, contribuèrent à les faire rester très minoritaires au sein d’une population qui les rejetait largement. La Milice n’eut jamais plus de 35 000 membres (29 000 adhérents en automne 1943 selon Francis Bout de l’An, sur lesquels, d’après le chef du service des effectifs, l’enseigne de vaisseau Carus, seulement 10 000 étaient actifs). Même après son développement en zone nord, la Milice ne dépassera jamais 15 000 militants réels au total.
trop tard, c’est fait.
Reynouard ne VEUT pas qu’on cite les CRIMES DE LA MILICE :
La Milice finit par se substituer aux forces de police et coopéra avec la Gestapo, notamment en contribuant activement à l’arrestation des Juifs. Elle disposait d’un service de sécurité dirigé deMarcel Gombert, assisté de Paul Fréchoux, Henri Millou et Joannès Tomasi. Sa Franc-garde participa dès l’hiver 1943-1944 à la répression sanglante des maquis, à commencer par l’assaut duplateau des Glières fin mars 1944.
La loi du 20 janvier 1944 autorisa la Milice à constituer des cours martiales sommaires : trois juges, tous miliciens, siégeaient anonymement et prononçaient en quelques minutes des condamnations à mort exécutables immédiatement. Elles se chargeront notamment de condamner à mort et de faire exécuter les révoltés de la prison centrale d’Eysses (avril 1944), à qui la vie sauve avait été promise par les miliciens en échange de leur reddition.
Furent aussi exécutés des hommes politiques hostiles à la Collaboration. Dès décembre 1943, le directeur de La Dépêche de Toulouse Maurice Sarraut est exécuté par des miliciens7 envoyés par les Allemands ainsi que l’ancien ministre du Front populaire Jean Zay ou l’ex-ministre de l’IntérieurGeorges Mandel livré par les Allemands à la Milice et exécuté dans la forêt de Fontainebleau en juillet 1944. De même, le député Victor Basch (81 ans), président de la Ligue des Droits de l’Homme (LDH) et sa femme Hélène, dont les exécutions furent dirigées par Paul Touvier du 2e service de la Milice (dont le chef était Jean Degans) venu sur place.
Déstabilisés par leur impopularité auprès de la nette majorité des Français, les miliciens redoublèrent d’extrémisme. Les immeubles de la Milice, à commencer par son QG. au Petit Casino de Vichy, devinrent des lieux de torture systématique. Les miliciens pratiquaient également la délation, contribuèrent à l’organisation des rafles et se livrèrent parfois, même seuls, à d’authentiques massacres, ainsi à Saint-Amand-Montrond (11 juin 1944) où plus de 80 cadavres de civils seront retirés d’un puits après leur passage.
À la suite de l’exécution par la Résistance le 28 juin 1944 du secrétaire d’État à l’Information Philippe Henriot, membre de la Milice, des miliciens sillonnèrent les rues de Châteauroux en voiture en tirant sur les passants qui s’y trouvaient. De nombreuses autres exactions furent perpétrées à cette occasion, la plus célèbre étant l’exécution de sept Juifs à Rillieux-la-Pape par Paul Touvier. C’est également à la suite de la mort de Philippe Henriot que des miliciens s’emparèrent de Georges Mandel, alors incarcéré à la prison de la Santé, pour l’assassiner en forêt de Fontainebleau.
La vérité historique existe : la Milice a bien commencé d’elle-même à tuer et à torturer : prétendre le contraire est œuvre de négationniste.