A Marianne,
Comme le sous-entend Voltaire, la question est de savoir si on défend des idées ou des hommes. Considérant qu’aucun homme n’est infaillible, surtout après plusieurs dizaines d’années de vie politique, c’est sur le moyen de faire triompher le plus mieux possible ses idées qu’il faut s’appesantir. Et quoi qu’on en dise sur l’un ou sur l’autre, sans accord sincère entre Jean-Louis Borloo et François Bayrou, il n’y aura aucune idée de l’un ni de l’autre (sensiblement proches) qui ne pourront triompher. Comme la gauche et centre gauche ont définitivement refermé toute ouverture nationale vers le centre, ce dernier ne peut que rechercher une entente vers sa droite (comme depuis le début des années 1970 avec l’union de la gauche).
Aller droit contre un mur en appuyant sur l’accélérateur est un acte qu’on peut assimiler à la folie. Les passagers peuvent essayer de convaincre le chauffeur, mais dans le cas ultime, ils devront quitter le véhicule s’ils veulent préserver leur intégrité corporelle. Les passagers qui crient au chauffeur : « Fonce » me paraissent pour le coup bien étranges...
Cordialement.