@Linz
Que vous isoliez l’intérieur ou l’extérieur des bâtiments ne change rien au problème que j’ai évoqué : faire prendre cela en charge par les syndic et les proprios. Pour le cas d’une isolation externe, ça dépendra des syndics (les plus longs à la détente), ce qui retirera aux proprios résidents toute aptitude à le faire eux-même. Je crois qu’il vaudra mieux mettre le marché de l’immobilier en coupe réglée avant de s’attaquer à ça (ce qui ne serait peut-être pas plus mal)
Quand j’ai dit « Chassez le pétrole, le nucléaire revient au galop et réciproquement », j’ai dit aussi que c’était le film qu’on nous jouait depuis 73, après, fiction ou faits réels... En tout cas le résultat est qu’en France on est moins dépendant des énergies fossiles pour produire l’électricité, après, si on en consomme plus pour d’autres usages c’est une autre affaire.
Quand vous dites que le nucléaire ne sert qu’à produire que de l’électricité, vous vous trompez : ça produit aussi de la chaleur, qui est le plus souvent perdue. Allez vous balader dans le 82, vous pourrez trouver une piscine publique dont l’eau est chauffée en récupérant la chaleur dégagée par la centrale de Golfech. Il y a même eu des projets de chauffage nucléaire urbain, à Saclay et Grenoble :
http://www.dissident-media.org/infonucleaire/thermos_sv.html
Cela dit, pour se doucher avec une eau chauffée indirectement à l’uranium, faut avoir confiance...
Pour ce qui est des transports, il est clair que l’électricité est encore sous-utilisée, RFF a encore les 2/3 de son réseau à électrifier, mais les lignes principales le sont déjà, d’autres transversales l’ont été récemment (Vierzon-St-Pierre des Corps). De plus les villes ont tendance à remettre des trams électriques. Il faut savoir que jusqu’au début des années 2000, la SNCF produisait elle-même la plus grosse partie de son courant de traction grâce aux barrages des Pyrénées qu’elle avait hérité de la Compagnie du Midi (en renouvelable, donc).
@M.Cabanel
Vu qu’EDF n’est plus un service public mais tend à devenir une société à but purement lucratif qui pourrait être tentée de reverser à ses nouveaux actionnaires l’argent réservé aux démantèlements et à la sécurité de ses centrales, il y a en effet des chances qu’on paye et qu’on risque des ennuis, mais ça c’est un autre problème. Le problème ne vient jamais des scientifiques ou des techniciens, mais des gens qui les dirigent. S’il s’agit d’affairistes cupides comme au Japon récemment.ou de bureaucrates mesquins et bornés comme en URSS il y a 25 ans, bonjour les dégâts... Mais quelques fois je me dis que de tels gens seraient capables de provoquer des catastrophes quoiqu’on leur laisse entre les mains. Il n’a fallu qu’une torche à Néron pour brûler Rome.