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Commentaire de velosolex

sur Mais qui a cassé « Piss Christ » ?


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velosolex velosolex 20 avril 2011 22:57

Vous ne m’impressionnez en aucune manière.
Mes arguments fallacieux valent bien les vôtres.
Trop facile de taxer de barbare et d’imbécile les gens qui osent déranger les conventions du bon gout que l’époque proclame.
Votre posture enrobée dans la toge de l’artiste incompris, planant au-dessus du vulgaire, frise le ridicule.
A vrai dire, l’attitude conventionnelle actuellement, n’est surtout pas de critiquer l’art contemporain. Appellation non contrôlée d’ailleurs, une sorte d’OPA sur la modernité.
Un terroriste intellectuel vous tombe comme une chape de béton dessus au moindre mot de travers, au premier sourire entendu.
 Vous refusez d’être au garde à vous : Voilà un péquenot qui ’na rien compris.
Regardez le comme il est ridicule ! Surement un un bas du front, un Lepéniste...
Plus facheux s’il s’appelle Pierre Bourdieu...
Les gens préfèrent prendre des poses, ne pas se mouiller. Ils trouvent le message de l’artiste novateur, intriguant, époustouflant, renversant, sublime. N’est ce pas ce qu’on leur demande de penser pour être jugé favorablement.
« Où est le livre d’or ? »
Montrons que nous sommes entre gens de bonne éducation.
Le bon gout passe bien sur par cette étalonnage, cette acceptation des nouveaux dieux, dont le nom fascine et fait banquer les plus riches, se mettant en scène lors de grandes ventes ’prestigieuses".
Toujours le même arguments de l’artiste novateur, incompris par son époque, qu’on nous répète in extento depuis que les impressionnistes se sont faits interdire de salon.
Dorgelès, ( l’auteur des croix de bois) après la guerre de 14-18 s’était moqué des critiques et de la nouvelle gente intellectuelle, osée sur ses ergots, qui ne voyait déjà que par l’abstraction.
Un papier élogieux sur une expo, et tous l’avaient suivis, surenchérissant en critiques dithyrambiques sur l’artiste, ses oeuvres révolutionnaires, ect....
Plus tard il avait révélé la supercherie : Ayant fait entré un âne, celui ci s’était vu accroché un pinceau au bout de sa queue, avant qu’on la trempe dans différents pots de peinture....

Dorgelès ne s’est jamais fait pardonné cette offense à a supposé intelligentsia qui s’était ridiculisé.
 On aurait préféré qu’il pisse dans un casque de pompier, à la rigueur dans un bénitier. Au moins on aurait détourné son message en en faisant une œuvre d’art.
Mais là, il n’y avait rien à dire. C’était l’histoire du roi nu, qu’un enfant montre du doigt et désigne au ridicule..
En tout cas, Dorgelès avait bien compris qu’à un certain moment, le discours ne sert à rien.
Et que seul un grand rire peut soulever les voiles.


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