Le problème c’est que les états financent le paiement de leurs dettes par de nouvelles dettes ! En droit cela se nomme la cavalerie !!!
Cette fuite en avant ne fonctionne que tant qu’il y a des prêteurs ayant suffisamment confiance ou étant attirés par des taux d’intérêts suffisamment intéressant pour couvrir le risque de défaut de paiement.
Actuellement, la confiance dans la solvabilité américaine commence sérieusement à s’effriter... leurs autorités ne souhaitant pas augmenter le rendement de leurs obligations pour ne pas surcharger outre mesure la charge de leur dette
(qui est déjà de 4.000 milliards d’intérêts à payer par an) préfère outrageusement racheter leurs T-Bonds arrivés à échéance
(c’est le cas actuellement pour environ 70% de ceux-ci) en faisant tourner la « planche à billet »
(grâce à ce qu’il nomme pudiquement le « Quantitative Easing »)... mais jusqu’à quand cette arnaque du « Millénium » pourra continuer à se poursuivre impunément au dépend du reste de la planète qui ne fait en réalité que financer à « perte à venir » le rêve, ou plutôt le délire, américain
(actuel et passé)...
La fin du dollar (titre du dernier livre de Myret Zaki, devenue en quelques années l’un des écrivains économiques les plus réputés de Suisse) commence par ces quelques phrases qui résument à mon sens fort bien la situation actuelle :
« Un krach du billet vert se prépare. Il est inévitable. Le principal risque planétaire actuel, c’est une crise de la dette souveraine américaine. La plus grande économie du monde n’est plus qu’une vaste illusion. Pour produire 14.000 milliards de revenu national (PIB), les Etats-Unis ont généré plus de 50.000 milliards de dette totale, qui leur coûte 4.000 milliards d’intérêts par an. »