Belle tirade humaniste et/ou chrétienne du genre « aimons-nous les uns les autres » ou encore « si l’on te frappe, tends l’autre joue ».
Quant à ces rivalité inter-villages, elles prenaient fin, quand la Patrie était en danger. Et le fameux « Tu es d’où » face à l’ennemi n’avait alors aucune connotation belliqueuse. Au contraire, l’adversaire d’hier du village d’à côté devenait l’ami au campement ou dans les tranchées boueuses.
Ce qui se passe aujourd’hui n’est pas comparable. Il s’agit d’une invasion. D’un regroupement, d’un resserrement grégaire autour d’une religion ; l’islam. Et plus l’invasion est importante, plus les « antérieurs » commencent (à noter leur patience exceptionnelle) à réagir et plus le groupe invasif se radicalise (entraînant dans son sillage tous les dits « modérés ») et tout va crescendo.
Il ne s’agit pas de travail ou de logement, il s’agit de choc culturel. D’autant plus accentué que les pays d’origine des envahisseurs sont des modèles d’intolérance et de fermeture.
Tout est excessif et provocateur dans cette invasion. Qu’il s’agisse d’expression religieuse, de modes alimentaire ou vestimentaire. Quel Français de passage à Ryad irait se plaindre aux autorité de ne pas trouver du saucisson pur porc ? En France, il est perçu comme « normal » que les habitudes alimentaires des musulmans soient respectées. Et eux d’en rajouter dans tous les domaines, ils auraient tort de s’en priver puisque toutes leurs revendications aboutissent avec l’aval de politiques douteux et faibles.
Sur un autre sujet, j’ai posté la fable de La Fontaine « La lice et sa compagne » : prémonitoire ou bis repetita tout simplement.