Bonjour, Sisyphe, et merci.
On peut dire en effet que ce sont les périodes de cohabitation qui ont le mieux fonctionné, chacune des deux têtes de l’exécutif étant contrainte de composer avec l’autre.
Mettre en place les conditions d’une nouvelle cohabitation imposée d’emblée ne serait par conséquent en aucune manière un drame pour le pays, mais effectivement une chance car elle imposerait de facto une remise à plat des institutions et probablement le renforcement du parlementarisme par l’introduction nécessaire d’une dose significative de proportionnelle.
J’en viens même à rêver, dans le cas d’une opposition droite-FN à la présidentielle, à une victoire du FN qui se traduirait par une cohabitation spectaculaire et ouvrirait une grave crise de régime synonyme de passage à une VIe République plus en phase avec les attentes de nos concitoyens.
Tout cela pour dire que je comprends parfaitement ta position. Simplement, je n’ai pas l’impression que le corps électoral soit mûr pour cela. Sans doute est-ce trop tôt. A moins qu’un personnage charismatique puisse se faire l’apôtre de dette révolution des urnes et convaincre un maximum de nos concitoyens d’y adhérer...
Cordiales salutations.