L’Histoire nous a aussi appris :
la prohibition de l’esclavage
la prohibition du travail des enfants
la prohibition du travail le dimanche
la prohibition d’un temps de travail supérieur à 35H
la prohibition de la disposition d’un salarié suivant le bon plaisir et les besoins de l’employeur
la prohibition des castes nobilières
la prohibition de la minorité perpétuelle de la femme
la prohibition d’un emploi sans congé annuel
la prohibition d’un travail dangereux sans moyens adéquats
la prohibition de rouler bourré ou à plus d’une vitesse autorisée
la prohibition d’un emploi sans protection sociale
la prohibition de refuser de soigner gratuitement
la prohibition de polluer n’importe où n’importe comment
la prohibition de construire en espace protégé

Votre liste n’est qu’un amalgame, et, de plus, totalement à côté de la plaque, puisque, dans tous ces cas, il ne s’agit pas de « prohibition » ; mais d’abolition, de réglementation, ou d’interdiction ; ce qui n’a rien à voir. 

Pour le travail des enfants, ou l’esclavage, ça aurait consisté à pénaliser les enfants, ou l’esclave ; ridicule. 

Pour la prohibition, renseignez vous un minimum.

Et pas mal d’autres prohibitions qui ont bien marché.

Non. Aucune « prohibition n’a »bien marché« ni réglé aucun problème

Vous n’avez qu’à voir pour la drogue ; elle est prohibée ; le problème est-il réglé pour autant ? . 

Mais vous avez raison, les neolib et nécons, dont notre bon président et ses copains du Fouquets et du medef seraient ravis qu’enfin on respecte la liberté de chacun, qu’on en finisse avec une sorte de bien-pensance castratrice et qu’on en finisse avec ces ridicules prohibitions d’un autre âge.

Eh bien non ; justement. Les néolibs, néocons, Sarko et copains du Fouquet’s et du Medef poussent, au contraire, pour cette loi imbécile, qui ne pénaliserait que les clients des putes qui font le trottoir ; pas les escort girls, call girls, et leurs clients friqués qui, eux, ne risquent strictement rien, ou des amendes, pour eux dérisoire...sans parler des macs, proxénètes et mafieux qui, eux, pourront continuer leur trafic, sans la moindre inquiétude. 

Pénaliser les clients sans s’attaquer aux réseaux, c’est totalement inefficace, amoral, et ça ne concernera que les clients des putes qui font le trottoir ; sans toucher aux putes de luxe, et à leurs clients friqués ; c’est, encore introduire, dans ce domaine, de la discrimination au profit des riches contre les pauvres.... et voué à l’échec. 

Quand on veut régler un problème, on s’attaque à ceux qui l’organisent, qui en profitent, pas aux consommateurs ; on s’attaque aux CAUSES, pas aux EFFETS : c’est pourtant pas difficile à comprendre, mais, manifestement, vous avez un problème à ce niveau de compréhension. 

Quelqu’un vous l’a déjà dit plus haut ; pour les chaussures fabriquées par des enfants, allez vous pénaliser les acheteurs, et laisser opérer tranquillement les fabricants et les dirigeants des pays qui se livrent à cette exploitation ?

Pour le cannabis, allez vous poursuivre les petits consommateurs, et laisser en toute impunité, tous les trafiquants ? 

C’est bien ; vous abondez dans le sens des mafias........ sans rien régler au problème... 

Et pour toutes les drogues »légales" ; alcool, tabac, tranquillisants, antidépresseurs, malbouffe, vous allez pénaliser les consommateurs ? Ils le sont déjà largement, par les effets nocifs de ce qu’ils consomment, plus les innombrables taxes, etc.... 

La prostitution ne se réglera pas en réprimant les clients (ni les prostituées, d’ailleurs) ; elle ne se réglera qu’en la légalisant, et en supprimant, de ce fait, tous les circuits parallèles qui l’organisent et en profitent. Ça permettra, également de pouvoir assurer une surveillance sanitaire des prostituées, et de permettre à celles (ceux) qui le désirent d’en sortir.