@ Yannick Comenge
« Une dépeche de l’AFP dans le meme sens »
l’AFP et autres agences de presse avaient aussi repris en choeur l’intox des couveuses au Koweit...
Les soldats au combat doivent faire preuve de concentration de vigilance etc. : il serait sans doute tout à fait contre-productif de les droguer au viagra (produit qui de plus n’a qu’une durée d’effet de 1H ou 2). Sans parler de certains effets secondaires apparemment assez fréquents (maux de tête). D’ailleurs, les jeunes mercenaires sont comme « emplis de viagra » à l’état naturel, inutile d’en rajouter...
Bref il suffit de réfléchir 3 secondes, ou d’écouter son instinct, pour savoir que cette histoire de viagra est une grossière intox de guerre (pour tenter par exemple de faire diversion à cette info récente : les forces occidentales ont tué 3 petits enfants de Khadafi (âgés de 6 mois à 2 ans), ce qui parait évidemment tout à fait éloigné des objectifs « nobles » proclamés au départ par les occidentaux).
Cependant il est exact que le viol est un fait récurrent en temps de guerre, et il ne faut sans doute pas aller chercher bien loin pour trouver des témoignages de ce genre en Lybie actuellement. Mais le coup du viagra, c’est bien de la grosse intox destinée à frapper l’imagination des foules... Grosse intox s’appuyant donc sur des faits tout à fait réels : le viol en temps de guerre.
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« Plusieurs diplomates ont cependant précisé que Mme Rice n’avait fourni aucune preuve à l’appui de ses affirmations concernant le Viagra. Selon eux, ces déclarations auraient été faites dans le but de convaincre les pays tels que la Russie, la Chine, et l’Inde, qui croient de moins en moins en l’efficacité des frappes aériennes de l’OTAN, que le conflit libyen est bien plus grave qu’une guerre civile. »
(L’Express.be)