Des informations de nouveau contradictoires sur la santé de Ben Laden :
"Selon une source d’Abbottabad, « on savait qu’un homme qui habitait dans
cette maison était très malade depuis longtemps et qu’un médecin
particulier le suivait ».« (La Croix, 2/05/2011)
»Selon certaines sources familières des réseaux jihadistes, Ben Laden
était très malade des reins, et devait recevoir une aide médicale
lourde. Or sa villa n’accueillait aucun visiteur régulier, selon les
voisins. Face aux enquêteurs, Amal Ahmed Abdulfattah, citée par la presse locale,
aurait, elle, assuré que son mari, de 25 ans son aîné, n’était
dernièrement « ni faible, ni fragile ». Au milieu de son potager
d’Abbottabad, le chef d’Al-Qaïda se soignait selon elle « avec succès »
avec ses propres remèdes naturels, « notamment la pastèque ».« (La Tribune de Genève, 8/05/2011)
Certaines sources nous disent donc qu’il était très malade et était suivi par un médecin, d’autres qu’il allait plutôt bien, ne recevait personne et se soignait à la pastèque.
Sur les bienfaits de la pastèque, voir ici : »Durant l’été, la pastèque est le remède miracle des plus appropriés pour nettoyer les reins.
Procéder à cette cure relève d’un jeu d’enfant. Chaque jour entre 5 et 7
heures de l’après-midi – lorsque l’activité de sécrétion d’urine de
l’organisme est la plus intense – consommez autant de pastèque que vous
le pouvez. Ensuite, installez-vous dans un bain de siège rempli d’eau
chaude et restez-y jusqu’à ce que vous ayez envie d’aller aux toilettes.
La pastèque est un excellent diurétique, tandis que l’eau chaude non
seulement dilate les voies urinaires, mais favorise aussi le rejet de
sable ou de petits calculs rénaux. Pendant l’hiver, on peut utiliser du
thé diurétique, dont la recette figure quelques pages plus loin, au
chapitre des recommandations de cures à base de plantes médicinales.«
Les deux journaux précités se contredisent aussi sur le caractère luxueux de la villa de Ben Laden, mais cette contradiction là s’explique : l’article de la Tribune de Genève est sorti une semaine après celui de La Croix et la première version (américaine) a pu être démentie par la réalité vérifiée :
»Il vivait dans une résidence massive et luxueuse ultra-sécurisée, construite il y a près de six ans, donc assez peu discrète.« (La Croix)
»Contrairement à ce qui a été affirmé par les Américains, la bâtisse
de trois étages n’était pas luxueuse. Carrée, privée de balcons, elle a
plus l’allure d’une petite clinique un rien sinistre que d’une villa de
campagne. L’intérieur est spartiate : dalles de carrelage gris, murs et escalier
de béton, mobilier simple en bois, matelas de mousse, vieux postes de
télévision. La chambre du chef d’Al-Qaïda, dont la famille occupait les deux derniers étages, n’échappe pas à la règle." (La Tribune de Genève)