Bon, j’ai pris cet article avec un peu de retard. Le cadavre de Ben Laden toutefois n’est pas refroidi, malgré son immersion. Croire d’ailleurs qu’il suffit de faire disparaitre un homme pour couper court à sa légende, c’est un peu naïf.
On se rappelle encore de la disparition de Jésus.
Je ne voue pas un culte particulier à Ben Laden, mais comme vous, j’ai bien du mal à digérer cette bouille innommable, cette congrégation molle ressemblant à une création de César à laquelle les médias tentent de donner des allures de Joconde.
Donc, deux indigestions pour le prix d’une.
L’amérique reste fidèle à elle même.
Ce qui me pose le plus problème c’est la reprise des thèses américaines par la plupart des journalistes, du moins à la télé et à la radio. On préférerait un formidable silence à cette formidable compromission.
Quel journaliste sur france inter, hier, a évoqué que le nom de Géronimo n’était peut être qu’un hommage rendu au grand chef Indien, à a force...Les larbins à force de trop en faire finissent par rendre le trait fluorescent. Les comiques ne peuvent plus suivre, dans leur parodie impossible de l’événement.
Ca ne fait rien, on reste sérieux, on ne rit pas.
Comme naguère les journaleux de la pravda.
Orwell n’a jamais été si actuel.