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Commentaire de Aldous

sur Dette US : Prêts pour le grand plouf du $ ?


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Aldous Aldous 11 mai 2011 17:57

Je veux bien qu’on trace des parallèles entre la démocratie athénienne et l’occident, mais il ne faut pas perdre de vue que l’une était une démocratie directe et les autres des régimes parlementaires placé soit sous une administration fédérale soit sous un déficit démocratique (pardon je veux dire une commission politique).

Ça redonne aux mots leurs portées.

Quand Aristote parle d’assemblées nationales, il parle des simples citoyens réunis sur l’esplanade de la Pnyx.
Il existait certes aussi un parlement (la Boulè) mais je pense qu’il expliquait juste que c’etait une activité de citadin que de passer son temps à l’assemblée de la Pnyx.

Cette opposition entre paysans et citadins etait effectivement une dichotomie importante à Athènes. Aristophane mettait les paysans de Béotie (région où se situe Athènes) sur un piédestal alors que Aristote considérait paysans Béotiens comme des rustres.

De plus les citoyens ne se gênaient pas pour voter des taxes sur les denrées agricoles (comme les figues, « syco » en grec) ce qui incitait les Béotiens à vendre leur récoltes ailleurs qu’à Athènes.

A quoi les Athéniens on voté une loi de délation récompensant les « découvreurs de figues » : les sycophantes chers à Brassens...

Les « ploutocrates » d’Aristote, c’est un peu la classe bourgeoise de la révolution française, par opposition aux paysans.

Les ploutocrates d’aujourd’hui, eux, sont bien plus riches et moins nombreux.

Et bien plus dangereux car ils ne font aucune concession démocratique.


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