« La couronne britannique n’est pas plus libre que la République Américaine. »
La Couronne britannique EST l’empire britannique. Son but est de détruire la seule République - les Etats-Unis - qui ait découvert l’arme pour en venir à bout : le Glass-Steagall.
Rappelez-vous de ce qu’a dit Winston Churchill au créateur du
Glass-Steagall, Franklin Roosevelt, au bout de 10 ans de réformes de ce
dernier, visant à détruire l’empire britannique. Extrait de « Mon père m’a dit » (As He Saw It), par Elliott Roosevelt, chapitre II :
"Churchill s’était
levé et arpentait la pièce, en parlant avec de grands gestes. Enfin, il
s’arrêta, regarda longuement, en silence, mon père, puis agitant son
index court sous le
nez de celui-ci :
— Monsieur le Président, cria-t-il, je crois que vous voulez
supprimer l’Empire Britannique. Toutes les idées que vous avez sur la
structure de la paix après la guerre
l’indiquent. Mais malgré cela — et son doigt s’agita — malgré cela
nous savons que vous êtes notre seul espoir.
Il baissa la voix et d’un ton dramatique :
— Vous savez que nous le savons. Vous savez que nous savons que sans l’Amérique, l’Empire ne pourra pas tenir."
Ayant ça en tête, rappelez-vous la réaction de Londres et de
l’administration Obama lorsque, en mai 2010, l’amendement
Cantwell-McCain, qui réinstaurait le GS, fut introduit dans la passoire à
cash Dodd-Franck... Londres savait que le GS signait la fin de La City,
dont WS n’est que la succursale permettant de détruire l’ennemi de
l’intérieur. Obama, aux ordres, a lâché ses chiens : Barney Franck,
accessoirement le relais à la Maison-Blanche du Parti Socialiste
français et européen, et Harry Reid. L’amendement Glass-Steagall fut
relégué je crois au 114è rang des amendements, et ne fut pas discuté.
L’introduction du Glass-Steagall au Congrès US le 12 avril 2011 constitue une déclaration de guerre d’indépendance contre la Couronne britannique. S’il est réinstauré, bye bye l’empire : instauration d’un système international de crédit hamiltonien.
C’est ni plus ni moins ce qui fut dit par Jacques Cheminade lors de la présidentielle de 1995. Autant dire que pour 2012, les jeux sont loin d’être faits !