finalement qui est le plus gros prédateur
. Une espèce est déclarée
disparue lorsqu’il ne reste plus d’individus survivants capables d’en assurer
la reproduction, et donc la perpétuation. Le processus de l’extinction
d’espèces, végétales et animales, existe depuis des temps immémoriaux, mais il
se déroulait sur des périodes très longues se comptant en millions d’années, et
son taux restait faible. Avec l’apparition de l’homme, et surtout sa
multiplication et sa dissémination à travers la planète, ce taux s’est emballé
et il ne cesse de ’amplifier. Certains experts estiment que la proportion
actuelle d’extermination d’espèces est 1000 fois supérieure à celle qui s’est produite jusqu’à présent,
et que ce phénomène
est en accélération croissante. Ils prévoient que d’ici un siècle environ, la
moitié des espèces aujourd’hui encore envie risque de s’éteindre.
Aux causes anciennes, et
naturelles, de disparitions définitives d’espèces, l’homme en a ajouté de nouvelles,
nombreuses et diverses, â commencer par la surexploitation des ressources de la terre,
tant en surface qu’en profondeur, tant des océans que des fleuves et ces lacs,
tant de la flore que de la faune. Sa capacité de nuisance s’est étendue au ciel, la
pollution atmosphérique
est en augmentation,
ce dont le
dérèglement climatique est, du moins en grande partie, une conséquence. La
liste des animaux disparus est donc considérable. Sans remonter jusqu’aux dinosaures et aux
mammouths, mais simplement quelques siècles en arrière, on peut.mentionner des espèces comme le
moa, le dodo de l’île Maurice, le solitaire de Rodri‑tes, le
grand pingouin de l’Atlantue, oiseaux aptes au vol
et donc proies faciles a tuer ; l’auroch, la
rhytine, colossal mammifère marin des eaux arctiques, l’ours de l’Atlas... Au
siècle passé, parmi les multiples victimes, on peut citer le bouquetin des
Pyrénées, le pigeon migrateur, dont l’effectif a chuté en un laps de temps
assez bref de plusieurs millions d’individus à zéro, le tigre de
Tasmanie, le phoque tropical, l’otarie du lapon... En ce siècle commençant, le tour est venu
du dauphin de Chine (unique espèce de dauphins d’eau
douce), du crapaud de Monteverde, magnifique petit batracien couleur d’or, et,
tout récemment, du puma américain, également dénommé couguar