@Télévasion :
Quand vous écrivez « les prostituées sont consentantes », vous pratiquez exactement ce que je dénonce, cad la « généralisation abusive ».
Il y a de nombreuses femmes et d’hommes qui, pour des raisons qui les regardent s’adonnent à l’amour (sexe) rémunéré, dans un sens ou dans l’autre (prostituée ou gigolo) et sous différentes formes (monnaies, cadeaux, avantages en tous genres) et ce en parfaite légalité dans TOUS les pays qui entourent l’hexagone.
Il y a également des structures en Suisse, Espagne, Belgique ou Allemagne ou aux Pays Bas (bars à Hôtesses, hôtels ou maisons closes en tous genres) où les conditions de « travail » sont diverses et variées.
Enfin il y a toutes les formes d’esclavages qui vont du "Julot casse-croûte aux réseaux et mafias en tous genres.
Cette diversité implique des traitements divers ; et en tous cas, les relations librement consenties, rémunérées ou pas, ne peuvent en aucun cas faire l’objet d’interdits, à mon sens.
Un individu a le droit de faire l’amour avec qui il veut. Depuis 1968, la libération sexuelle est entrée dans les moeurs. Et faire un cadeau n’a jamais été interdit sous aucun régime. Pourquoi donc interdirait-on le cumul de ces deux pratiques ?
Mais, je réclamerais par contre de toute urgence des lois, procédures spéciales et sanctions plus lourdes qui permettraient aux forces de l’ordre d’appréhender les proxénètes et démanteler les réseaux. Dans ces cas, je souhaiterais que le délit de proxénétisme soit remplacé par celui d’ esclavagisme assorti de peines de prison plus lourdes.
Encore faudrait-il redéfinir ce qu’on appelle proxénétisme. Le bailleur d’un appartement loué à un(e) locataire qui se livrerait à la prostitution peut-il être considéré comme esclavagiste ? Les hôteliers hollandais, les propriétaires de bars à hôtesses de Flandres Belges, de vitrines Bruxelloises, Liégeoises ou Anversoises, de boîtes de nuit espagnoles, de réseaux d’hôtesses Suisses, devraient-ils faire l’objet de sanctions ou d’interdits ?
A mon sens, il y a un réel travail d’investigation qui doit être réalisé qui permette de distinguer ce qui constitue ou serait susceptible de constituer un délit ou un crime de ce qui relève de pratiques sexuelles libres (rémunérées ou non).
Le foisonnement actuel de lois liberticides me paraît constituer à terme un danger bien plus grand pour nos démocraties que les cibles que les gouvernements feignent de viser.