Boris,
Oui loin de moi l’idée de minimiser d’autant plus qu’il y a une victime qui porte plainte et il faut que la justice passe (pas de passe droit pour les puissants, ça c’est une bonne nouvelle dans cette histoire)...
J’ai simplement rappelé que chez nous il y a une certaine culture « hum hum » dirons nous différente de certains autres pays, du temps de l’affaire Clinton/Monica, on était d’ailleurs assez content de cette différence culturelle...
Dans ce cas précis comme l’on déjà dit pas mal de commentateurs (ici ou ailleurs) on peut se montrer assez prudent car DSK aurait du être assez lucide sur son gros défaut déjà largement exposé de plus avec une affaire au sein même du FMI.
Donc quelque soit l’hypothèse (défaillance de l’homme, attaque, méprise : hé hé peut-être bien qu’il avait un autre vrai rdv coquin, etc) on peut dire que c’est énorme et que les conséquences risquent d’être probablement en proportion.
En tout cas on voit là les limites d’un homme providentiel, ou même du système présidentiel à la française : trop mettre aux mains d’un seul homme est risqué.
Je serais d’avis de reprendre les réflexions d’un Montebourg ou d’une Joly (ou de son compagnon de partie sur l’idée de coopérative politique) sur le sujet et penser à une suite la cinquième république ainsi qu’à un toilettage des partis politiques...