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Commentaire de easy

sur Affaire DSK : Peu d'empathie pour la femme de chambre


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easy easy 16 mai 2011 17:15

@ Amaury,

Où voyez-vous que je défends DSK ?


Agnès écrit ce papier pour dire que personne ne pense à la jeune femme et pour chanter le principe d’empathie.

Je lui réponds qu’il est faux de dire que personne ne pense à cette femme puisque j’ai lu déjà mille fois des pensées allant à elle.
Et je dis aussi que l’empathie ne consiste pas à accorder à des gens des pensées qu’ils n’ont pas exprimées. Elle consiste à ressentir ce que des gens disent ressentir.

Enfin j’explique pourquoi les politiques interrogés répondent selon leur rôle politique et leur rôle politique consiste à parler de questions de masses. Je dis aussi que même les quidams comme vous et moi, faute de pouvoir faire long au sujet de cette femme (en dehors de dire qu’on compatis pour elle, que pourrait-on dire de plus sans inventer ?) vont logiquement à parler de la célébrité en cause.

J’avais cité Levinsky/Clinton où chacun avait naturellement gossé principalement sur Bill mais j’aurais aussi bien pu citer Galliano/ xx où là encore on aura fait long et large sur le célèbre Galliano et ultra court sur les victimes de ses injures.


Mais puisque vous m’amenez à en reparler, j’ajoute que non seulement Agnès ment quand elle dit que personne ne pense à la femme de chambre, mais elle va à faire croire que tout ce qui se dit sur DSK lui serait favorable.

Si vous n’avez pas lu les millions de papiers que j’ai lus et qui l’accablent, vous pouvez toujours en rajouter une couche de plus si ça vous démange mais pour ma part, je n’en vois guère l’utilité. Je crois qu’il est déjà un million de fois mort et que je ne pourrais davantage le mortuer, quoi que j’écrivisse.

A côté des millions de papiers qui accablent DSK et lui souhaitent mille morts, je n’en ai trouvé que 3 allant à le soutenir. 3 contre des millions, ça ne fait pas de quoi le ressusciter.

Nous nous retrouvons face à un drame qui s’est produit entre une énorme célébrité (à très fort impact mondial lorsqu’elle est à ses oeuvres normales) et une inconnue.
Le fait que, comme dans le cas Galliano, on gosse sur la célébrité en disant tout le mal qu’on en pense est logiquement suffisant. Je serais la victime, je n’en demanderais pas plus, je ne trouverais pas regrettable qu’on parle si peu de moi (mais peut-être cette jeune femme est-elle d’un avis contraire).

Alors ?
Où ai-je défendu DSK ?


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