DSK est donc maintenu en détention provisoire.
Cas particulier aux USA où la règle générale est la libération sous caution plus, éventuellement, retrait de passeport, restriction de résidence et port d’un bracelet électronique.
On peut s’étonner que beaucoup d’observateurs français s’émeuvent de cette détention exceptionnelle aux USA alors qu’en France, même un Français, se trouverait automatiquement placé en détention provisoire pour les mêmes accusations...
Il est probable que la juge américaine a pris cette décision au regard du risque de fuite de DSK des USA, de la gravité des charges retenues contre lui et, surtout, des éléments à charge et preuves contenues dans le dossier dont on peut supposer qu’elle a eu connaissance.
Malgré tout, cette détention provisoire présente un avantage pour DSK car elle oblige, dans un délai maximum de cinq jours, à sa comparution devant un Grand Jury, de vingt-trois jurés, qui devra statuer immédiatement sur sa libération, si le dossier d’accusation est insuffisant, ou sur sa comparution ultérieure devant un tribunal.
Si DSK est innocent, et s’il parvient à le prouver devant le Grand Jury, cette affaire pourrait se terminer pour le mieux pour lui dès vendredi prochain.
S’il avait été libéré sous caution, cela aurait interdit sa comparution dans les cinq jours devant un Grand Jury et il aurait dû attendre un long délai indéterminé avant de comparaître devant un tribunal et de pouvoir se disculper.