DSK est donc bien accusé d’avoir tenté de sodomiser la femme de ménage comme l’indique le papier résumant l’acte d’accusation distribué par la cour :
L’accusé a tenté d’avoir, par la force, une relation sexuelle anale
et orale avec une autre personne ;
l’accusé a tenté d’avoir des rapports
vaginaux avec une autre personne ;
l’accusé a forcé une autre personne à
un contact sexuel ;
l’accusé a séquestré une autre personne ;
l’accusé a
obligé une autre personne à un contact sexuel sans le consentement de
cette dernière ;
l’accusé a de façon intentionnelle et sans raison
légitime touché les parties sexuelles et autres parties intimes d’une
autre personne dans le but d’avilir une autre personne et d’abuser
d’elle, et dans le but d’assouvir le désir sexuel de l’accusé.
Ces attaques ont été commises dans les circonstances suivantes : le
soussigné constate que le soussigné a été informé par une personne
connue des services du procureur que l’accusé a…
- fermé la porte du lieu cité ci-dessus et et empêché la plaignante de quitter le lieu
- a saisi les seins de la plaignante sans son consentement
- a essayé retirer le collant de la plaignante et de toucher son sexe
- a fait entrer en contact son pénis avec la bouche de la plaignante à deux reprises
- est parvenu à réaliser les actes ci-dessus en utilisant la force physique
Les débats linguistiques sur l’étendue du sens du verbe
to sodomize en anglais est clos. Il s’agit bien de ce qu’on comprend en français aussi.
http://asset.rue89.com/files/plainte_dsk.pdf