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Commentaire de Indépendance des Chercheurs

sur Fukushima : la fin du monde à nos portes


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Indépendance des Chercheurs Indépendance des Chercheurs 18 mai 2011 05:56

"alors que des sujets beaucoup plus graves comme l’accident de Fukushima sont volontairement écartés« 

Il y a aussi, ne l’oublions pas, le G8. Et juste avant le G8, le G8 de l’internet (e-G8) dont on parle peu et contre lequel les politiques de »gauche" ne paraissent pas très pressés de se mobiliser, mais dont on peut craindre le pire dans le contexte actuel.

Et que vient faire le co-fondateur de Wikipédia Jim Wales à côté des représentants des grandes multinationales de l’internet ?

Pour rappel, notre article du 24 avril :

http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2011/04/24/e-g8-et-problemes-reels-de-l-internet.html

e-G8 et problèmes réels de l’internet

Le 24 mai commencera à Paris le G8 de l’internet (e-G8), destiné d’après son site à réunir les mardi 24 et mercredi 25 mai les « leaders et experts des technologies de l’information et de l’Internet, du monde entier » avant le Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement du G8 qui se tiendra à Deauville les jeudi 26 et vendredi 27 mai, et pour lequel l’internet apparaît comme un sujet hautement prioritaire. La présidence française de ce G8-G20 estime que « le G8 est particulièrement légitime pour traiter des questions liées à Internet ». Le 24 mai, une intervention de Nicolas Sarkozy serait prévue d’après le programme mis en ligne par Nova Spivack dans son blog Minding The Planet. Le forum e-G8 est présidé par le PDG de Publicis, Maurice Lévy. D’après le Journal du Web et d’autres médias, il doit réunir « les grands patrons du Web mondial » (Google, Facebook, Wikipedia, Amazon, Alibaba, eBay, Twitter...) parmi lesquels le co-fondateur de Wikipedia et fondateur de la Wikimedia Foundation, Jimmy Wales. Pour ce G8 de l’internet, Nova Spivack fait état de séances plénières avec les titres « Silicon Power : The Internet & Economic Growth », « Rewiring Societies », « Future of the Net : What Next ? », « Innovation and Financing », « Start-up Nations : the best and the brightest start-ups »... En clair, l’internet, vu par « décideurs » et patrons. Mais, comme le souligne Jérémie Zimmermann (Quadrature du Net) dans des déclarations au Journal du Dimanche, « Les blogueurs ne seront pas de la partie », et ce n’est qu’un exemple. Dans le même article du Journal du Dimanche intitulé « Le G8 de l’Internet se précise », le président de l’association Internet sans frontières, Christophe Ginisty, dénonce une « organisation qui ne fait aucune place à la question des libertés fondamentales » et ajoute à juste titre cette simple réflexion : « Internet ne se résume pas à une poignée de milliardaires ». Pas plus, d’ailleurs, qu’à une prétendue « communauté » corporative de webmasters et d’administrateurs de sites. Au vu du programme, les principaux problèmes de l’internet actuel, à commencer par la liberté d’expression et l’accès effectif de tous les citoyens aux informations et aux moyens d’expression, ne semblent pas devoir être abordés par le e-G8 forum dans leurs aspects les plus essentiels et d’une manière conforme aux attentes des citoyens. Bien au contraire, fort malheureusement.

[la suite, sur le lien http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2011/04/24/e-g8-et-problemes-reels-de-l-internet.html]

Cordialement

Le Collectif Indépendance des Chercheurs
http://science21.blogs.courrierinternational.com/
http://www.mediapart.fr/club/blog/Scientia


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