il y a un parallèle intéressant a faire entre la jubilation actuelle des Mariniers et la liesse américaine à l’annonce de la mort de Ben Laden.
D’autant plus intéressant que les mêmes d’entre eux qui ne craignaient pas DSK hier disent aujourd’hui jubiler de sa chute, montrant ainsi la qualité circonstanciée de leur argumentation...
Ceci-dit on y aura à la fois gagné un pervers pépère mis hors d’état de nuire et perdu l’économiste français le plus respecté sur la planète, la balance est chère.
Tant pis pour les Grecs, mais ça ne m’empêchera pas de voter pour le candidat de gauche que celle-ci daignera bien me proposer, bien, qu’économiquement parlant aucun n’aura l’aura internationale de Gengis, oh pardon... de Srauss-Kahn. Ceci étant-dit, toujours pas l’ombre d’un homme d’état dans cette basse cour. Des aventuriers, des aventurières voilà ce que j’y vois ; il est vrai que la politique est une aventure formidable.
Mais un balayage me semble s’imposer : ne s’aperçoit-on pas que tous nos édiles, de l’extrême droite à l’extrême gauche, étaient parfaitement au courant de la perversité de ce festival de Kahn ? De l’abattage de cette complicité de classe dépend notre démocratie.
Hommes d’état... Chefs d’état... tu parles !