Bonsoir Olivier,
Les citoyens se rendent compte de ce qui se passe, je pense, mais de façon temporaire. On oublie, et on passe vite à autre chose. « J’y pense et puis j’oublie, c’est la vie, c’est la vie », comme dit la chanson de Dutronc...
On vit désormais dans une société du zapping. Ce mode de fonctionnement exclut toute hiérarchisation de l’information, et donc appauvrit le sens critique, et toute réflexion sur le long terme au sujet d’une information reçue. La présentation des nouvelles dans les média nous incite à zapper d’une « une » à une autre en les recevant passivement comme autant de nouvelles aussi graves les unes que les autres. On met tout sur le même plan ! On revient également rarement sur une info ancienne pour donner des nouvelles des suites de l’affaire. Quand je pense qu’on parle depuis des années d’éducation aux médias à l’école !! Mettre une info en « une » ne suffit plus, alors pourquoi pas « noter » les informations selon leur degré de gravité dans les journaux, niveau 1, niveau 2, etc... comme on le fait pour les séismes ?
Je crois que le mensonge sur le nucléaire est universel et permanent. Même les pronucs se rendent compte de ce qui se passe, le problème, c’est que ces personnes qui défendent ce mode de production d’énergie se mentent aussi à elles mêmes, car elles minimisent les risques, elles refusent de les voir, et ne prennent en compte que le côté positif (électricité moins chère, sinon à part ça, j’ai beau chercher, je n’en vois pas d’autre). C’est bien d’être optimisme et de ne vouloir voir que le bon côté des choses, mais si ça prend le pas sur l’honnêteté et la lucidité, alors ça devient du dogmatisme.