@ Pohl-Adolph Stahline
Je vous remercie, mais ce que j’ai présenté dans mon article est à l’oppose du positivisme d’Auguste Comte.
@ Gaijin
Ce point est le plus important. Je vous donne un exemple de progrès.
Aujourd’hui, l’oligarchie voudrait faire gober à l’humanité toute entière que de tous temps il y eu des guerres et que fondamentalement, les hommes se taperont toujours dessus pour obtenir toujours plus de pouvoir. Le cauchemar de cette oligarchie, en termes géopolitique, c’est la réaffirmation de la primauté des principes du Traité de Westphalie de 1648.
Voici les 3 principes sur lesquels ce traité est fondé :
- L’Etat-nation devient le fondement exclusif du droit international,
garantissant l’égalité devant le droit des petits Etats avec les grands,
ainsi que l’intangibilité des frontières au nom d’un principe de
souveraineté nationale. C’est, en droit, la fin du Might makes right (le droit du plus fort) et la fin des empires.
- Eclairé par le principe chrétien d’agapè, le pardon mutuel
permet, s’il est authentique, de mettre un terme à des guerres motivées
par des vengeances et le pillage devenu source de remboursement de
dettes illégitimes.
- L’annulation de ces dettes, et la réorganisation du système
financier international qui s’en est suivie, sont la base d’une paix
durable, car fondés sur un avenir meilleur et un développement mutuel.
C’est le modèle universel de tous les bons traités de paix.
Considérant qu’avant ce traité, la règle de ce qu’on pouvait qualifier de « relations internationales » était l’état de guerre et certainement pas l’élaboration de la paix par le développement
mutuel des Etats-nations, alors on peut considérer qu’à l’échelle de l’histoire de l’humanité, il s’est agit avec ce traité d’un progrès de l’humanité.
A titre d’exemple, c’est sur ce traité que fut conçue en 1944 la Conférence de Bretton Woods de Franklin Roosevelt, dont l’intention était de proposer les principes de ce traité comme fondement des relations internationales.
Véritable cauchemar de l’oligarchie impérialiste de l’Empire britannique, le début des années 2000 a été le théâtre d’attaques renouvelées contre ce principe.