Tepco continue de tabler sur la réduction des fuites radioactives d’ici à juillet et sur une stabilisation de la température des réacteurs d’ici à janvier 2012.
Un calendrier absurde selon par Harry Bernas. Pour lui, « ces délais n’ont aucun sens (…), les réacteurs numéro 1 et 2 sont de véritables passoires. L’eau de refroidissement les traverse. Plus de cent cinquante mille tonnes de cette eau devenue très radioactive devra être évacuée et traitée rapidement. La situation reste instable. Au total, il faudra plusieurs décennies avant de mettre un terme à cette catastrophe », conclut-il.
Une analyse de l’herbe qui pousse dans les champs situés à 60 km au nord de la centrale de Fukushima qui a été touchée lors du séisme et du tsunami révèle un fort taux de radioactivité.
Les autorités japonaises ont annoncé que l’échantillon d’herbes provenant d’une zone non interdite présente 1.530 becquerels de césium radioactif par kg, soit cinq fois plus que les limites autorisées.
En raison de cette découverte, les fermiers de la province de Miyagi sont invités à ne pas nourrir le bétail avec de l’herbe.