"Effectivement ne mélangeons pas tout. Il s’agit de la possibilité
balbutiante et incroyablement couteuse de régler une infime partie d’un
problème en utilisant des ressources faisant elles-mêmes partie du
problème. Ce N’EST PAS UNE SOLUTION mais le début de l’espoir de
peut-être résoudre une partie seulement du problème après avoir investi
des fortunes et avec de la chance...«
»possibilité balbutiante« , »incroyablement coûteuse« , »début de l’espoir de peut-être...« Comment le Général de Gaulle a-t-il dû penser sa réflexion lorsque, en 1960, Jean Robieux lui présentant sur 4 ridicules feuillets le potentiel de fusion par laser, et alors qu’il avait tout son état major contre lui, a dit à M. Robieux : »Vous avez les crédit, foncez !" Ecoutez donc le témoignage !
Avant d’être financière, la différence entre 1960 et 2011, c’est la culture dans laquelle nous baignons. Je vous invite à vous demander pourquoi votre discours est très semblable à celui que tiennent les intérêts financiers pour empêcher les Etats-nations de se développer.
« C’est sur que quand on se base sur »le champs des possibles",
pourquoi pas ? et aussi peut-être qu’en investissant assez dans la
recherche on fera disparaitre ces déchets dans des mini trous noirs...
ça aussi c’est le champs des possibles."
C’est effectivement ainsi qu’on pensait jusque au début des années 1970.
"Elle a bon dos la spéculation mais il faut aussi accepter que
certaines technologies sont plus complexes et plus couteuses à faire
aboutir que d’autres, et encore si elles peuvent vraiment aboutir un
jour. Cette histoire de bombarder un des isotopes aux neutrons peut
certainement entrainer des découvertes scientifiques mais y voir un
début de solution au problème des déchets, c’est tout simplement
ridicule."
C’est ainsi que la majeure partie de la population pense aujourd’hui, 50 ans seulement après qu’on envisageât le plus sérieusement du monde de coloniser mars, parce qu’on savait que le processus de recherche qu’entrainerait cette aventure permettrait de trouver les solutions à nos problèmes sur Terre.
"Par exemple dire que le nombre d’humains résout tout, mais pourquoi 7
milliards d’individus c’est bon ? et si pour gérer le nucléaire il
fallait 20 milliards ? ou 500 milliards ? C’est quoi qui vous fait croire
ça ? Et si simplement 70 millions d’individus bien informés, bien
instruits et bien gouvernés étaient en réalité amplement suffisants ?
L’espoir c’est bien mais là il s’agit de trucs trop concrets et
dangereux pour se baser sur la foi dans l’humanité ou sur
n’importe quelle forme de foi d’ailleurs. Ça vaut pas mieux que la foi
dans les marchés ou dans l’autorégulation en tout cas."
Je vous propose cette réflexion.
"Vos préconisation sur ce qu’on doit faire à l’échelle internationale
aussi font figure de profession de foi puisqu’elles ne garantissent rien
pour l’avenir des technologies nucléaires et elles se basent sur un
« champs des possibles » politique très optimiste, pour ne pas dire
carrément irréaliste."
Effectivement, cela implique un combat perpétuel entre deux visions de l’homme depuis au moins Solon d’Athènes : oligarchie contre République. Un round crucial a été remporté le 4 mai 2011 sur France 2.
"La réalité c’est qu’on ne peut absolument rien faire à une autre
échelle que celle de l’État indépendant démocratique avec un
enseignement et une information de qualité et encore là je parle
simplement de réussir le défi d’en sortir... pour ce qui est de réussir à
maitriser cette énergie, toujours rien à l’horizon... "
Ooooh... Ne rendez donc pas les armes sans vous être battu un minimum : Goldman Sachs s’en réjouirait d’avance...
« Je ne vais pas mentir, moi aussi ma »solution" se base sur l’espoir
et le champs des possibles. Il s’agit de la géothermie. Il faudrait
améliorer grandement la technologie et surtout creuser un nombre de
centrales bien plus nombreuses que les centrales nucléaires. Mais pour
moi c’est quand même réaliste de creuser deux trous assez profond pour
que ça soit assez chaud, verser de l’eau dans le circuit et de mettre
une turbine. En fait on sait déjà faire, c’est juste une question de
réduction de cout et d’efficacité énergétique maintenant. Alors que
franchement après 70 années d’investissements colossaux (et le
mot reste faible quand même !) dans le nucléaire, on n’a toujours pas le
moindre début de solution aux déchets, ni de garanties sur la sécurité.
On en voit pas le bout."
Ceci n’a strictement rien à voir avec la problématique énoncée dans mon article.
"Je suis cependant bien conscient que la simple production
d’électricité ne remplace pas toute la filière nucléaire ou toute la
filière pétrochimique. C’est d’ailleurs la partie vraiment intéressante
et pertinente de votre article et les écologistes n’en parlent
effectivement jamais."
Ceci a tout à voir avec la problématique énoncée dans mon article. :) :)
« Mais en tout cas pour le nucléaire, l’humanité n’est absolument pas prête en l’état pour exercer une telle responsabilité. »
Be careful... Rien qu’avec cette phrase, vous avez dû faire faire quelques milliards de dollars de bénéfices spéculatifs en quelques secondes à Goldman Sucks ou à la Société Géniale... qu’il veulent nous faire renflouer :) :)