« dites moi donc : quand et pourquoi le progrès technologique a cessé d’être un humanisme ? »
Sans flagornerie, c’est une des, pour ne pas dire la meilleure question qui m’ait été posée suite à cet article. La réponse est la suivante.
Considérer l’homme comme un virus à éliminer, c’est la raison d’être de l’oligarchie
depuis Babylone. Dans un univers où, du microbe à la galaxie, tout est créatif, considérer l’espèce humaine comme étant le seul être vivant à être créatif volontairement, et à être conscient d’être capable de s’en rendre compte, c’est la raison d’être
du courant humaniste depuis Solon d’Athènes. Mais c’est une guerre et jamais le progrès technologique ne redeviendra un humanisme sans engagement.
Le Congrès pour la Liberté de la Culture (CLC) a été fondé dès 1950 par l’oligarchie pour fabriquer une mentalité de masse à son image, c’est à dire qui rend les masses par essence incapable d’imaginer que cette guerre puisse être remportée par la faction humaniste. La force de l’ennemi est la faiblesse de nos amis : l’incapacité de penser qu’une action politique s’inscrive dans le temps long, celui de l’histoire de l’humanité.
La seconde guerre mondiale a pu être gagnée, parce que Franklin
Roosevelt a inventé en 1933 une arme qui, bien utilisée, coupe absolument les vivres de l’oligarchie. Cette arme constitue à nouveau depuis le 12 avril 2011 le
cauchemar de l’oligarchie : la science du Glass-Steagall.