En premier lieu une explication irréelle pour sourire d’un drame humain bien réel.
DSK avait commandé une call-girl. Voyant entrer une belle jeune femme en tenue de femme de chambre, lui sortant de la douche dans son état d’Adam, il en conclue que c’était l’envoyée qu’il attendait. Il se précipite, ne tient pas compte de la résistance qu’il prend pour un jeu. On devine la suite. DSK est victime d’une confusion, lui qui sait lire entre les chiffres d’une situation économique, il n’a pas su distinguer le consentement du refus d’un être humain ! Sciemment, semble-t-il, puisque des précédents de harcèlement se révèlent désormais comme un chapelet …qui dénotent un manque de respect d’autrui dès l’instant où il s’agit d’assouvir ses instincts. Un prétendu séducteur restera toujours persuadé qu’il peut arracher le consentement de son éventuelle partenaire, avant, pendant et après. C’est là un aveuglement intérieur qui leur donne toujours l’impression qu’ils se sont comportés normalement et qu’il n’y a rien à leur reprocher quelque soit les reproches qui peuvent leur être faits.
DSK ne dit-il pas de lui « qu’il aime les femmes » ? Au fond il fait une confusion de langage : il aime la baise, seulement. Un vrai séducteur est-il celui qui s’impose et impose ou celui qui s’offre parce qu’il se sait accepté parce qu’il respecte l’autre dans ses attentes ?
Peut-on confier les clés d’un pays à quelqu’un qui ne sait se maîtriser lui-même ? Comparons avec De Gaulle, G. Pompidou, H.Giscard d’Estaing, F. Mitterand, J.Chirac ! Imaginons que cette scène se soit dérouler en 2013 sous le titre d’un président de la république accusé de viol à NYC ? A quoi avons-nous échappé ! DAChH