Mortalité routière :
1972 : 16 800 morts
2000 : 7 900 morts
2010 : 3 950 morts
Et dans le mémez temps (1972 / 2010) , un parc auto/ camions multiplié par 7 et un nombre de millions de kilomètres parcourus multiplié par 5.
Soit un taux d’occurrence ( le risque qu’un accident arrive ) multiplié par environ 6.5, mais une mortalité divisée par plus de 4.
Et vous venez encore nous bassiner ? Mais c’est en 1980 qu’il fallait le faire, pas aujourd’hui.
Car si c’est la mortalité prématurée qui vous préoccuppe , voyez plutot du coté du cancer (155 000 morts par an), des maladies cardio vasculaires (50 000/ an)du suicide (12 000 morts/an) , des infections nosocomiales ( 6000/an), des accidents domestiques (4000/an).
Mais de cela, silence radio. La route, c’est depuis que cela va 6 fois mieux qu’on dit que c’est intolérable.
Bizzare, non ?
Vous avez déjà vu une mère d efamille suspendue pour 6 mois du droit d’habiter sa maison parce qu’elle a laissé le four ouvert où son gamin a grillé ? Non ? Moi non plus. Et pourquoi ? ( car accidents domestiques : 4000 morts/an, soit l’équivallant de la mortalité routière).
Bref, cher auteur, revenez en cours niveau BEPC ( initiation à la statistique).
PS : les questions sont ailleurs. Environ 1,5 % d’individus sont responsables de 25 à 30% d’accidents corporels. Ils sont multirécidivistes, conduisent le plus souvent sans permis.
Ils ont le plus souvent alcooliques et/ ou toxicomanes. Tout le mond ele sait. Sortis de prison, ils roulent de nouveau sans permis.Les radars n’y changeront rien, car il y a des détecteurs de vitesse, pas des détecteurs de connerie.
Et la multiplication des retraits de permis est isomorphe aux conduites sans permis, donc sans assurance.
La voilà, la question.
Pour le reste, grace aux constructeurs( Air bas frontaux, latéraux, de téte, structures à déformation programmée, etc), l’ABS, l’ESP, la mortalité à chûté 6 fois. Un mort d’hier est un blessé aujourd’hui, un blessé d’hier est indemne.
La sécurité routière n’y est pour rien ? Les rats d’arts (!) non plus.
Mais continuez à croire à votre bien-pensance convenue, si ca vous soulage.