En découvrant votre article
« Revirement : Tristane Banon à la rescousse de DSK », j’ai été
frappée par la cruauté du titre. Il résonne comme un coup de grâce sur un
individu très divisé sur les suites à donner à la fois à son histoire
personnelle et à une affaire dont elle n’a pas été témoin.
T.Banon a
décidé de se réapproprier son histoire par l’écriture et non dans un cadre
judiciaire si intimidant et complexe qu’il semble parfois cousu main pour
broyer l’intégrité des individus. Intimidée, on le serait à moins au vu de la
débauche de moyens qui seront déployés pour assurer la défense de l’accusé.
L’intégralité de l’article est cohérent avec ce que le titre annonce et soulève
par ailleurs des points intéressants sur des aspects légaux qui pourraient obliger
T.Banon à témoigner dans le cadre de la nouvelle affaire. Mais je reste choquée
par votre dureté ! Elle ne devrait pas avoir d’états d’âme selon vous, se taire
à jamais ou bien s’impliquer dans le cadre de la loi. Facile à dire ! Je
trouve que vous jouez les gros bras à ne pas vouloir percevoir les tremblements
que pourrait susciter une telle situation ! Si elle était, comme vous en
soulevez la possibilité, « une victime douloureuse », votre article
n’est-il pas un coup tout à fait opérant pour enfoncer la victime un peu plus
profondément dans sa douleur ? J’espère me tromper complètement.