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Commentaire de quebre

sur Biffins de Belleville : l'innovation ou la misère


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quebre 25 mai 2011 23:12

@Wesson. La comparaison avec un vide-grenier est un peu abusive. Disons que comme vous le précisez dans votre seconde partie de message, il faut imaginer un vide-grenier tous les jours.
Je connais plus le marché des biffins à côté des Puces de Montreuil que celui de Belleville, simplement parce que c’est mon chemin pour aller travailler. Quand le marché des Biffins avait lieu à côté des immeubles, en le voyant, on pouvait vite se rendre compte que les riverains en aient marre, et là, croyez-moi, ce ne sont pas ces boucs-émissaires de bobos qui crèchent là ; le marché se tient samedi, dimanche et lundi ; ça traficote beaucoup, tous les mètres, on vous propose des clopes, des portables, même des vélos. C’est noir de monde, depuis assez tôt le matin, et les vendeurs s’installaient jusqu’au seuil des immeubles. Après le marché, il est souvent de coutume d’abandonner ce qui n’est pas vendu, en le cassant ; donc il y a un monceau d’ordures. A rajouter que les WC municipaux étant en nombre limité par rapport aux badauds, ça pue l’urine. Imaginez cela à vos fenêtres.
Voilà, cela est dit pour qu’un minimum d’empathie soit accordé aux plaignants. Ca n’aide pas à résoudre le problème des Biffins. Vous parliez de la tradition populaire. Je crois bien qu’on est loin de la tradition initiale où les Biffins étaient dans les Puces même, leur nombre a explosé, ils ont alors été relégués aux confins. C’est la misère qui croit, que les miséreux subissent en premier, dont certains non miséreux subissent indirectement, et que tout le monde, dont vous et moi, ne souhaite subir ni directement ni indirectement.


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