Quel article catastrophique, avec le FMI en grand Satan.
Favoriser les cultures d’exportation en délaissant les cultures vivrières est une des erreurs qu’ont commis les pays en voie de développement lorsqu’ils ont cherché à s’ouvrir aux échanges mondiaux. Ce phénomène est bien connu des géographes et économistes qui l’ont décrit dès les années 60 dans l’étude du mal développement. Le fait n’est pas nouveau au Ghana car les colonisateurs anglais ont installé très tôt une économie basée sur l’exportation de produits miniers et agricoles.
On peut reprocher au FMI des années 80 d’avoir eu une vision strictement libérale et bien peu sociale. C’est une critique justifiée mais vous lui prêtez un pouvoir qu’il n’a pas : celui d’être l’unique responsable des problèmes de développement du Ghana.
Ces questions sont complexes et ne se réduisent pas au fait de savoir si le FMI est gentil ou méchant...
Ajoutons que depuis au moins 25 ans, les organismes officiels d’aide aux pays en voie de développement qui dépendent de l’ONU ont tous des programmes de soutien à l’agriculture vivrière familiale.
Après avoir réglé le compte du FMI avec dix lignes sur le Ghana, vous terminez en évoquant DSK dont vous disiez ne pas vouloir parler dans la première ligne de votre article...c’est d’une logique imparable.
Sachez que vos questions ont toutes reçues des réponses dans les multiples articles publiés par les médias. Il suffisait de les lire.
On touche enfin le fond avec le tsunami et cette histoire d’eau sale. J’ai vu la vidéo complète de l’image qui illustre l’article. Les vagues arrivent dans un estuaire après avoir emporté toutes les berges ( arbres, maisons, terre, objets), le plus troublant serait qu’elles soient claires.
Cette histoire d’explosion est un pur délire qui achève au sens propre un article déjà mal barré.