c’est une partie de notre patrimoine le répertoire de Fréhel ! qui n’a pas essuyé sa larmichette en écoutant les roses blanches ? perso,c’était mon vieux Pataud qui m’émouvait ,....
dans cette banlieue Sud qui était encore moitié ouvrière et encore rurale,les gens vivaient encore comme dans les années 20 ou 30,nous étions après guerre, il y avait encore les ruelles sombres,les immeubles délabrés et insalubres,les petits bistrots avec ses habitués qui avaient leurs ardoises ,et quand la quinzaine arrivait,il fallait payer la dette ,au détriment de la femme et de la marmaille qui n’avait pas grand chose à se mettre sur le cul,et qui crevaient la dalle !
je ne parle même pas du père qui rentrait avec un coup dans l’aile et qui cassait tout dans les accès de fureur alcooliques !
et ces chansons sociales de Fréhel ou Damia,ou encore Berthe Silva reflétaient bien l’ambiance et la misère de ces époques où les gens malgré tout chantaient pour se donner un peu de coeur à l’ouvrage !
et ce n’est pas si vieux que çacette époque ,c’est en 1959 ..j’avais 17 ans,que l’on a eu droit au tout à l’égout et l’eau courante !
perso,nous habitions une maison individuelle,avec les chiottes dans le jardin,et une pompe pour avoir de l’eau ! alors que le premier Spoutnik était en orbite autour de la Terre !
ces chansons a connotation sociale font partie de l’histoire de notre pays ,on a tous connus pour les plus anciens,des mères seules élevant leur gamin dans la précarité la plus absolue ,d’ailleurs,il n’y a pas grand chose de changé sur ce plan,mais maintenant c’est le Rapp,braillé par les portiéres ouvertes des bagnoles des ces mômes qui n’ont peut être pas de Maman qui aimait les Rose,blonde ouvrière et tuberculeuse !
maintenant il y a de blondes chômeuses mères célibataires atteintes du Sida ou camées parce que la vie n’a pas toujours été rose avec elles !