Pourtant, les stats ethniques du chômage nous seraient fort utiles pour savoir si nous avons besoin de plus d’immigration ou non. Mais nous ne les aurons pas, car c’est interdit.
Alors, puisque je suis aux premières loges pour voir ce qu’il en est réellement, je peux témoigner de ce que je vois, en l’occurence que les premières victimes du chômage sont les étrangers non qualifiés, faiblement ou pas scolarisés (personnels de ménage, des services à la personne, et du bâtiment pendant la crise), puis les précaires vivant des petites missions en pointillé, Viennent ensuite les français issus de parents d’origine étrangère et sortis du système scolaire sans qualification.
Alors on peut bien faire des rapports par le bout d’une lorgnette soigneusement nettoyée, mais rien n’empêche de constater que le mythe de l’immigré qui rapporte plus qu’il ne coûte est sacrément écorné...