Bravo Perseus !
Moi aussi ce titre me fait vomir.
Cette façon d’attraper la balle la plus foireuse au bond. Pour tartiner
du mot viol le FMI, voilà une belle volonté de manipulation !
Je m’interroge su le fait qu’un article plein de telles approximations
et de conclusions falsifiées soit proposé à la publication. Et rencontre
de si brillants éloges.
Disons, plutôt vibrants, que brillants...
Le FMI est en effet depuis longtemps diabolisé.
A juste raison d’ailleurs, jusqu’à ces dernières années.
Mais à ce que je sache DSK n’était pas président du FMI dans les années 80
Pas plus responsable de la débâcle de l’argentine que des frasques de Dutrou.
S’il faut continuer dans cette amalgame écœurant où l’on veut nous emmener.
Il est une vérité qui devient dérangeante pour certains. C’est que
l’action de DSK a marqué une rupture dans la perception du FMI dans les
pays du sud, ceux qu’on appelé auparavant le tiers monde ( Je ne sais
pas moi, vous lisez pas les journaux, même de gauche...C’est de minute
ou de quel quotidien people que vous tirez des sources pareilles...)
DSK en effet entamé une révolution structurelle de cette organisme, avec réorientation vers les pays les plus pauvres. Après tout il suffit de taper sur internet pour entendre les différents acteurs et se faire une opinion.
Il
me semble donc que pour beaucoup leur vision du monde date un peu. Un
instantané photo saisi sur une plage de vacances, un vieux numéro de
libé pour seule référence.
C’est un fait dérangeant, mais les américains se réjouissent beaucoup plus de l’illumination de DSK que les pays pauvres.
Tout a changé, mes amis, depuis quelques années.
L’est n’est plus l’est.
Le FMI a pas mal évolué.
Comme
dans un roman de John Le Carré, qui a 80 ans passé, lui , d’ailleurs, a
su évoluer et se rendre compte des évolutions du monde.
L’histoire qu’on vous donne à lire n’est peut-être d’ailleurs pas si simple qu’elle semble être.
Ce truc à la « San-Antonio à NY », du pain béni pour les nigauds