De Kokopelli
- 28 mai 2011 : Au Japon les langues se délient. Ichiro Ozawa, un homme politique et rival du Premier Ministre actuel, s’est lâché lors d’un entretien : « Si
nous ne faisons rien, même Tokyo pourrait devenir hors zone… Il est
possible qu’un jour nous ne puissions plus vivre au Japon… Les
radiations sont libérées afin que les réacteurs n’explosent pas. Et dans
un sens, c’est encore pire que d’empêcher que la centrale nucléaire
n’explose. Les radiations vont durer pendant longtemps. Ce n’est pas une
question d’argent mais de vie et de mort pour les Japonais… Si le Japon
ne peut pas être sauvé, c’en est fini des Japonais. Le gouvernement
doit prendre la décision de stopper la contamination radioactive. Les
Japonais doivent comprendre la situation. » Nous n’avons aucune
illusion sur la sincérité d’Ichiro Ozawa : c’est un politique pour lequel
Fukushima n’est qu’une carte à jouer pour détrôner son rival au parti.
Une petite querelle entre psychopathes.
- 27 mai 2011 : Très forte contamination radioactive d’une bande de 300 km le long de la côte Japonaise. Le Ministère de l’Education et de la Science du Japon vient de contredire
les litanies désespérantes du chef de cabinet quant au fait que les
produits de la mer soient propres à la consommation. En effet, ce
Ministère a commandité une analyse des sols marins sur une bande côtière
de 300 km de Kesennuma City, dans la préfecture de Miyagi, à Choshi
City, dans la Préfecture de Chiba. Tout d’abord, il faut préciser que la
même étude réalisée en 2009 mit en valeur l’absence totale de césium
137 et la présence de césium 134 à hauteur de 1 becquerel/kilo de sol.
L’analyse réalisée entre le 9 et le 14 mai a mis en exergue des niveaux
de contamination radioactive plusieurs centaines de fois au-dessus de la
norme. les échantillons de sol marin furent prélevés sur 12 sites
situés de 15 à 50 km de la côte. Tous les échantillons de sol étaient
radioactifs et la plus forte contamination se trouvait à 30 km des côtes
face à la centrale de Fukushima et à 126 mètres de profondeur : le
césium 134 était à 260 becquerels/kilogramme et le césium 137 était à
320 becquerels/kilogramme. Aucune analyse n’a été commanditée eu égard à
la présence de strontium, de plutonium, etc.
Ça va chauffer, je pense.....mentir, tromper, escroquer, manipuler..ça ne dure qu’un temps, il va falloir qu’ils assument devant le monde entier et surtout devant le peuple Japonais !!!